Aller au contenu principal

Du lisier aspiré pour des pattes plus propres

à Saint-Philbert-en-Mauges, le robot Discovery 120 Collector aspire le lisier dans le bâtiment des vaches laitières de l’éleveur Yohann Brochard.

Yohann Brochard a investi en décembre 2017 dans le robot aspirateur de lisier Discovery 120 Collector. Il aspire le lisier des 60 vaches laitières.
Yohann Brochard a investi en décembre 2017 dans le robot aspirateur de lisier Discovery 120 Collector. Il aspire le lisier des 60 vaches laitières.
© AA

Le robot aspirateur de lisier Discovery 120 Collector a simplifié le travail de Yohann Brochard. L’éleveur laitier de Saint-Philbert-en-Mauges a investi en décembre 2017.
« Au départ, j’avais un projet de racleur. » Le bâtiment, qui accueille 60 vaches toute l’année, a été agrandi en 2016 pour créer 14 logettes supplémentaires. Et l’agriculteur souhaitait passer sur un système tout lisier. L’installation du racleur aurait demandé beaucoup de travaux... « J’aurais dû scier le béton dans un des couloirs et le refaire dans l’autre. à cela, il fallait ajouter le coût  du racleur et de son installation... L’investissement aurait rapidement chiffré à plus de 30 000 euros », avait calculé l’éleveur.
« Le Collector m’a semblé une bonne solution pour mon système. » Même si l’agriculteur manquait de recul au départ. « Lely venait tout juste de sortir l’équipement. Il n’y avait pas de retour d’expérience... Je suis allé en voir un chez des agriculteurs à Rennes qui l’avaient depuis 5 mois. » Cette visite l’a conforté dans son choix. « Les vaches n’avaient pas de lisier sur les pattes. Il n’y avait pas d’accumulation de lisier dans le bâtiment. » Son prix : 29 000 euros.


Des trajets prédéfinis

La mise en route du robot a été rapide. « En une journée, les techniciens ont paramétré le robot pour définir des routes dans le bâtiment et différents types de trajets. En fonction de mes besoins. » Son passage n’engendre pas de problème de circulation des vaches. Le robot démarre automatiquement à partir de la station de chargement en suivant les trajets préprogrammés. « Avec une application, je peux aussi, de mon smartphone, lancer un trajet. »

L’agriculteur effectue très peu d’entretien. « Juste un coup de brosse et de chiffon humide pour le nettoyer grossièrement une fois par semaine. »


Du temps économisé

Ce qu’il apprécie avec ce robot ? « Le sol de la stabulation est toujours propre. Le lisier ne s’accumule nulle part. Les pattes des vaches sont  propres. » Résultat : « elles ont des pattes en bonne santé. »
Autre avantage : le gain de temps. « Avant, je raclais matin et soir avec le tracteur. » Soit une heure par jour. L’agriculteur a aussi gagné du temps et de l’argent en passant sur un système tout lisier. « Je paillais toutes mes logettes. Environ 4,5 kg de paille par jour et par vache. » Avec le système tout lisier,  des matelas ont été installés dans les logettes en septembre 2017. En plus, Yohann Brochard “saupoudre” de paille broyée chaque logette. « 250 g/vache/jour. Cette sorte de litière permet d’aspirer l’humidité. »
H.R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

A l'EARL le Pont Montreuil, à Châtelais : Thomas Jolly, conseiller territoire à la Chambre d'agriculture, Alexandre Mosset, chargé de mission agriculture et environnement à Anjou Bleu Commmunauté, Marc, conseiller agricole en recherche d'une exploitation et l'agriculteur Jean-Claude Fournier. "Je suis prêt à faire un parrainage si le jeune le souhaite", a souligné le futur cédant.
Un premier agribus en Segréen pour visiter des fermes à reprendre

Vendredi 21 mars, la Chambre d'agriculture et Anjou Bleu Communauté ont organisé le premier agribus en Maine-et-Loire. Un…

Qui sont les nouveaux agriculteurs ?

Alors que le renouvellement des générations est un enjeu majeur, l'Esa a mené l'enquête Agrinovo, sur les nouveaux…

En matière de phytosanitaires, le SRAL attire l'attention des agriculteurs sur l'absence d'équipements de protection individuels, des pulvérisateurs non contrôlés et sur les conditions d'emploi des produits.
Un bilan des contrôles qui va dans le bon sens

Vendredi 21 mars, le Préfet a réuni la profession agricole et tous les services de l'Etat pour faire un bilan des contrôles…

Olivier Brault succède à Régis Alcocer

Le vigneron Olivier Brault, installé à Brissac Loire Aubance, préside désormais les Caves de la Loire, pour deux années avant…

Anne Mahé, directrice de la fédération Groupama49, Jacques Blondet et Dylan Mortier, préventeur des risques naturels à la caisse régionale de Groupama.
Anticiper le risque inondation
Afin de mieux maîtriser les coûts de sinistres et d'anticiper les risques, Groupama initie des actions de prévention sur le…
Dans le clos de vigne associative de la Pierre à Fourneau, à Saint-Florent-le-Vieil : André Retailleau, vice-président de l'association Vigne et patrimoine du Montglonne, Daniel Thibault, trésorier adjoint et responsable des travaux et Roland Chevalier, viticulteur à la retraite et vice-président.
St-Florent adopte le cépage Floréal

À Saint-Florent-le-Vieil (Mauges-sur-Loire), l'association Vigne et patrimoine du Montglonne (VEPDM) a replanté une vigne dans…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois