Environnement
Déchets collectés, déchets recyclés
Environnement
7 000 tonnes de déchets agricoles sont collectées dans la région, chaque année, pour leur donner une nouvelle vie.
L’entreprise de recyclage Sita recycling polymers n’a qu’une capacité de stockage de 3 000 tonnes. C’est pour cela qu’elle fonctionne 24 h sur 24, 7 jours sur 7.
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Housses de palettisation, big-bags, sacs, emballages vides, équipements de protection, produits phyto non utilisés, enrubannages, films, ficelles, filets… Plus de 7 000 tonnes des déchets agricoles sont collectées par an dans les Pays de la Loire, contre 1 000, il y a dix ans. Au total, 5 290 collectes sont cumulées dans l’année. Avec ces chiffres, la région se place comme référence pour Adivalor, l’éco-organisme chargé de l’organisation de collectes des déchets à l’échelle nationale.
Taxe d’éco-contribution
“Les agriculteurs sont de plus en plus assidus à cet exercice de collecte”, se félicite le directeur d’Adivalor, Pierre de Lepinau. Les déchets sont collectés pour ensuite être recyclés. Un recyclage financé grâce à la taxe d’éco-contribution (75 %) et aux recettes tirées du recyclage (25 %). À titre d’exemple, “pour une bâche, la taxe représente 3 €” , note Christophe Malinge, éleveur laitier dans les Mauges. “Sur une année, je dois payer 50 € de taxe”, estime l’éleveur. Les déchets, une fois collectés, sont nettoyés pour ensuite être traités puis transformés. La transformation, c’est le rôle de l’entreprise Sita recycling polymers. Basée à Landemont, elle collecte les films plastiques agricoles de tout l’ouest de la France. “En moyenne, 80 tonnes de films entrent par jour sur le site”, explique Martial Boucard, directeur commercial de l’entreprise de recyclage. “Le site fonctionne 24 h sur 24, 7 jours sur 7.” Les déchets sont nettoyés, puis transformés en granulés. Ces granulés sont ensuite revendus et serviront à fabriquer des sacs-poubelles. “Avec 23 000 tonnes de déchets de film, nous produisons 7 000 tonnes de granulés. Au final, les déchets sont très sales, et le nettoyage demande beaucoup de temps”.
Taxe d’éco-contribution
“Les agriculteurs sont de plus en plus assidus à cet exercice de collecte”, se félicite le directeur d’Adivalor, Pierre de Lepinau. Les déchets sont collectés pour ensuite être recyclés. Un recyclage financé grâce à la taxe d’éco-contribution (75 %) et aux recettes tirées du recyclage (25 %). À titre d’exemple, “pour une bâche, la taxe représente 3 €” , note Christophe Malinge, éleveur laitier dans les Mauges. “Sur une année, je dois payer 50 € de taxe”, estime l’éleveur. Les déchets, une fois collectés, sont nettoyés pour ensuite être traités puis transformés. La transformation, c’est le rôle de l’entreprise Sita recycling polymers. Basée à Landemont, elle collecte les films plastiques agricoles de tout l’ouest de la France. “En moyenne, 80 tonnes de films entrent par jour sur le site”, explique Martial Boucard, directeur commercial de l’entreprise de recyclage. “Le site fonctionne 24 h sur 24, 7 jours sur 7.” Les déchets sont nettoyés, puis transformés en granulés. Ces granulés sont ensuite revendus et serviront à fabriquer des sacs-poubelles. “Avec 23 000 tonnes de déchets de film, nous produisons 7 000 tonnes de granulés. Au final, les déchets sont très sales, et le nettoyage demande beaucoup de temps”.