Aller au contenu principal

Agronomie
Des indicateurs pour faire un diagnostic de la vie du sol

Pour améliorer la qualité du sol, il est important de développer les microorganismes et les mycorhizes. Un enseignant chercheur a donné quelques clés pour analyser les terres.

Pour mettre en pratique les nouveaux acquis sur la vie du sol, les agriculteurs se sont rendus chez l’éleveur laitier bio Jean-Luc Denis, au Plessis-Macé.
Pour mettre en pratique les nouveaux acquis sur la vie du sol, les agriculteurs se sont rendus chez l’éleveur laitier bio Jean-Luc Denis, au Plessis-Macé.
© AA
La vie du sol à la loupe. C’est le thème de la formation que 16 agriculteurs ont suivie la semaine dernière avec la Chambre d’agriculture. Le but : comprendre l’impact des micro-organismes sur la fertilité des sols. “Les vers de terres sont connus pour l’entretien de la structure du sol mais les bactéries et les champignons (moins visibles) ont aussi un rôle essentiel”, explique Virginie Riou, conseillère agrobio-sol. Si le matin les agriculteurs ont découvert les différents micro-organismes et leur fonction sur le sol, l’après-midi, place à la pratique. Jean-François Vian, enseignant chercheur à l’Isara-Lyon a donné plusieurs astuces pour observer la vie du sol. Et si possible faire le choix adapté de pratiques culturales. Le test bêcheLe premier indicateur : le test bêche. Ce test permet d’apporter un diagnostic sur la structure du sol. À l’aide d’une bêche, il suffit d’extraire une motte de terre et de la décortiquer. “Si la terre se tient sur la bêche et sur la bâche, cela montre qu’il y a une structure continue”, explique l’enseignant chercheur. Ensuite, il faut voir le tassement de la motte. “Si celle-ci se désagrège facilement sous vos doigts, qu’il y a plein de racines, des vers de terre, c’est une structure de bonne qualité”, résume Jean-François Vian. “Si au contraire, la terre est très compacte, vous peinez à séparer les mottes entre elles, qu’il y a des surfaces lisses, qu’il y a très peu de macroporosité, la terre doit être retravaillée pour favoriser à nouveau le développement des micro organismes”. Pour cela, l’enseignant-chercheur préconise le travail mécanique : “Même si c’est contradictoire puisque la mécanique détruit la vie du sol, cela va permettre de le décompacter. Ensuite, il faudra entretenir son sol.” Le labour permettra de recréer de la porosité. “Pour l’entretien de la vie du sol, il suffit d’opter pour des couverts végétaux par exemple, faire une bonne rotation des cultures.” Ce test est à réitérer à plusieurs endroits sur la parcelle. Puisque, comme le rappelle justement le chercheur, “ il y a une forte variabilité du sol sur une même parcelle.”  Autre indicateur possible : installer des petits pots en plastique rigide avec un tiers d’eau et de vinaigre blanc à plusieurs endroits dans la parcelle à ras-du-sol et les relever 24 heures ou 48 heures plus tard. “S’ils sont remplis d’araignées, d’insectes, cela prouve qu’il y a de la vie dans le sol.”
H. R.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

FDSEA et JA en tête dans le Maine-et-Loire

Le dépouillement du scrutin des élections Chambre d'agriculture qui s'est clôturé le 31 janvier 2025 avait lieu ce jeudi 6…

JA et FDSEA l'emportent dans le Maine-et-Loire

A l'issue du dépouillement des votes à la Préfecture de Maine-et-Loire le 6 février dernier, le Préfet a proclamé les…

Anthony Germond, trésorier de la Cuma Biolys ; Alexis Leroy, salarié, et Jérémy Boutin, devant le matériel de la Cuma, l'automoteur d'épandage Holmer et la tonne.
Une organisation collectivepour l'épandage de digestat
À Bellevigne en Layon (Faveraye Machelles), la Cuma Biolys gère l'épandage de digestat de deux unités de méthanisation, fédérant…
Un mois avant le concours, Roosevelt est isolé du troupeau, dans un box paillé généreusement pour le préserver des blessures et salissures.
Roosevelt monte à Paris

Roosevelt, le taureau de Thierry Hamard est sélectionné pour le concours de la race charolaise au Salon de l'agriculture à…

Yves Maho, Sophie Ammann et Bixintxo Aphaule, cidriculteurs dans le Morbihan, la Sarthe et les Pyrénées Atlantiques.
Cidriculteur, un métier encore trop méconnu
Tout comme la bière, le cidre a désormais sa place au Salon des vins de Loire, signe d'un décloisonnement entre les boissons. Une…
Elections Chambre d'agriculture 2025

Que faire si vous avez perdu ou n'avez pas reçu votre matériel de vote ?

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois