Aller au contenu principal

Il était une graine, jeune pousse angevine

Tout juste implantée à Saint-Laurent-de-la-Plaine, “Il était une graine” est une jeune entreprise productrice de micro-pousses. Son but est, à terme, de devenir l’un des leaders du marché.

© AA

Il était une graine (l’entreprise), dans un pays pas si lointain (Saint-Laurent-de-la-Plaine), deux jeunes entrepreneuses (Anne Humbert et Margot David). Le décor est planté, tout comme les micro-pousses. Les micro-pousses ? Ce sont des plantes récoltées au stade de très jeunes pousses.
Anne Humbert et Margot David sont arrivées en Anjou il y a quelques années pour y développer leur projet.


Installation récente
L’installation s’est effectuée début février, sur 1 ha de terrain, acheté à un tiers. Cependant, seulement 1 300 m2 de serres ont été rénovés et sont utilisés. « On n’a pas besoin de beaucoup plus à court terme ». Lorsqu’elles ont récupéré les serres, celles-ci étaient à l’abandon. Il a fallu des mois de travaux pour les remettre en état de fonctionnement, pour un coût total de
350 000 euros. La phase productive, sous serres non chauffées, commencera début avril. En attendant, la production s’effectue dans deux chambres de cultures, montées avec l’entreprise angevine Strader. Sous serre, les cultures sont encore en phase de test. Une trentaine de variétés sont retenues. « Pour le moment, ce qui fonctionne bien, ce sont les radis, roquettes, moutardes… En revanche, les variétés exotiques comme la coriandre ou le basilic ont du mal à prendre », témoigne Margot David.


Croissance rapide
Les itinéraires techniques des micro-pousses varient d’une variété à l’autre. Les semis sont réalisés dans des barquettes, qui passent ensuite en chambre de germination. La germination effectuée, phase qui peut durer de 4 jours à 3 semaines, les micro-pousses sont ensuite transférées dans une chambre de croissance, où elles vont rester de 3 jours à 4 semaines. Ces étapes en chambre ne sont pas nécessaires lorsque la culture est réalisée sous serre. Lorsqu’elles auront atteint leur maturité, elles seront conditionnées puis placées dans une chambre froide pendant maximum 24 h avant la ramasse du transporteur. Ensuite, les micro-pousses peuvent être stockées pendant quelques jours en chambre froide chez le grossiste, puis elles arrivent chez le restaurateur, « où elles restent consommables pendant 1 à 2 semaines selon les conditions de conservation et les variétés ».


Respecter l’environnement
L’entreprise développe sa gamme sur une image écologique. « Le terreau est bio et sans tourbe, la tourbe provenant de tourbières qui sont des ressources naturelles finies. Les engrais sont organiques, les graines sont bio ou non traitées et les emballages sont recyclés », commente l’entrepreneuse. Ce développement sur un créneau environnemental fait suite à des convictions fortes, mais trouve aussi écho dans une logique de marché. L’avenir est envisagé sereinement du côté de Margot David et Anne Humbert. En France, la consommation de micro-pousses augmente.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois