La fédération charolaise régionale s'interroge sur l’avenir de la viande bovine
L’assemblée générale s’est déroulée mercredi 1er juillet à Saint-Michel-et-Chanveaux (49).
" Nous avons perdu 200 000 vaches en 10 ans, il faut arrêter l’hémorragie au plus vite et nous mobiliser rapidement pour démontrer les atouts de la race ». C’est en ces mots que Pascal Langevin, président de la fédération charolaise des Pays-de-la-Loire, a martelé son souhait d’effacer les critiques, notamment des abattoirs, qui « se plaignent de ne pas toujours avoir le produit qui réponde à leurs attentes » et ne voient pas « les efforts qui ont été faits dans l’évolution de notre race, surtout dans la finesse ».
Devant près de 90 membres, l’éleveur a dirigé l’assemblée générale annuelle, dans un « contexte morose », avec « des prix toujours aussi bas et une Pac illisible entrainant le moral des agriculteurs dans les abimes ». Comme il le précise, « depuis l’an dernier, rien ne s’est arrangé » et les différents indicateurs assombrissent l’avenir de la race et des producteurs de viande bovine en général.