Aller au contenu principal

Abreuvement
« La priorité, c’est d’avoir une eau de qualité pour mes vaches »

Éleveur de vaches laitières à Soulaire-et-Bourg, Jean-Claude Coste a équipé ses prairies d’abreuvoirs à niveau constant. Ses priorités : apporter une eau de qualité aux animaux, tout en évitant la contrainte de la tonne à eau.

jean-Claude Coste a installé des abreuvoirs à niveau constant.
© AA

À raison de 80 à 100 litres d’eau bus par jour, il faut à Jean-Claude Coste, pour abreuver son troupeau de 70 vaches laitières, pas moins
de 2 500 m3 d’eau par an. « Et cela rien que pour les vaches en production, sans compter les veaux, les vaches taries, les génisses ! », précise l’agriculteur. Président du GDS49, groupement de défense sanitaire, l’éleveur est particulièrement sensibilisé à la santé animale et ne badine pas avec la qualité des eaux.

Protection contre les ragondins

Ses animaux n’ont pas du tout accès à des points d’eau naturels : l’émissaire rejetant les eaux traitées par la station d’épuration est protégé par des clôtures électriques, ainsi que tous les fossés ou trous d’eau. «Ici à Soulaire, en bordure de Sarthe, nous avons beaucoup de prairies inondables où prolifèrent des ragondins. Si les vaches boivent l’eau des cours d’eau, elles risquent fort d’attraper la leptospirose transmise par ces animaux. Et cela peut générer des avortements, des mammites. Le fait de tremper leurs pattes dans des trous d’eau peut engendrer aussi des panaris interdigités», explique Jean-Claude Coste.

Remplissage automatique
Dans ses parcelles de prairies, l’éleveur a installé 7 bassins à niveau constant, qui se remplissent de manière automatique dès que le
témoin flotteur se retrouve au-dessus du niveau de l’eau. Ces bassins sont alimentés en eau courante par un réseau de tuyaux enterrés. «Ce système est très simple. Il m’a permis de bannir la tonne à eau et d’alléger le travail en période de pâturage, souligne Jean-Claude Coste. Mes parents l’avaient déjà mis en place avant moi, et je l’ai renforcé et généralisé sur l’exploitation». Seul point
contraignant : il nécessite une surveillance régulière pour détecter les fuites d’eau. Si une vache bouscule et renverse un réservoir d’eau, le système automatique de remplissage se déclenche et entraîne très vite des pertes. Mais l’éleveur n’a pas eu souvent à déplorer ce type d’incident et surveille de près ses points d’abreuvement et ses consommations.

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le défilé des champions et championnes de ce Festi'Elevage 2025
Une 29e édition frustrante
Pour la 2e année consécutive, le sanitaire était au cœur des discussions dans les travées du Festi'Elevage de Chemillé, un peu…
Antoine d'Amécourt
On nous empêche d'intervenir au nom de la protection de la biodiversité

Quel regard portez-vous sur les incendies de forêts qui se multiplient dans notre pays, et en particulier…

Il ne s'agira plus d'un tarif d'achat fixé par l'Etat mais d'un complément de rémunération, constitué du prix du marché corrigé par une prime pour respecter le tarif contractualisé.
Une nouvelle tarification pour le photovoltaïque sur toitures
Grâce aux grands bâtiments dont elle dispose, l'agriculture a participé largement à la production d'électricité solaire. À l'…
1 bovin sur 2 positif à la FCO
Ces dernières semaines, que ce soit en Normandie ou en Bretagne, les annulations des comices agricoles et autres concours bovins…
La Ferme Aquacole d'Anjou se réinvente

La Ferme Aquacole d'Anjou de Morannes-sur-Sarthe,  créée en 1990, continue à développer des projets. Pionnière dans le…

La sélection variétale est un des leviers majeurs d'adaptation au changement climatique. Vilmorin-Mikado sélectionne des laitues résistantes aux maladies comme la fusariose, le bremia...
La filière a besoin d'être sécurisée
Semae a organisé une journée dédiée aux semences et plants, le 5 septembre, au siège de Vilmorin- Mikado à La Ménitré. Eau,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois