Desherb'Expo
L'enjeu du désherbage pour les cultures de semences et de PPAM
Près de 500 personnes ont participé à l’événement Désherb’Expo by AgroPams, jeudi 13 avril à Loire-Authion (Brain-sur-l’Authion). Cette journée était destinée à présenter des solutions de désherbage pour les productions de semences et de PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales).
Près de 500 personnes ont participé à l’événement Désherb’Expo by AgroPams, jeudi 13 avril à Loire-Authion (Brain-sur-l’Authion). Cette journée était destinée à présenter des solutions de désherbage pour les productions de semences et de PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales).
« Notre but, c’est bien de pouvoir continuer à produire des semences dans les cultures mineures ou orphelines », expliquait Thomas Bourgeois, le président de la Fnams, en ouverture de la journée Désherb’Expo, la semaine dernière en Anjou. Plus de 20 démonstrations de matériels, des stands et des échanges entre professionnels, qui ont attiré près de 500 participants venus de toute la France en recherche de solutions. Car, en production de semences, la problématique du désherbage est particulièrement prégnante. Trouver des matériels innovants est essentiel pour la pérennité des filières. Au niveau de la Fnams, la diversité de cultures des 360 000 ha cultivés est énorme, avec plus de 150 espèces. En semences de chanvre, comme l’explique Marc Sourdeau, le président de la coopérative Hemp-It, « le problème de l’enherbement est vécu depuis très longtemps par nos producteurs, car des molécules arrivaient et repartaient aussitôt. Nous avons bien essayé de rentrer des semences plus sales, malgré les innovations dans les usines, ça ne passe pas ! Il est nécessaire de produire le plus propre possible un champ pour une qualité suffisante ». En PPAM, même diversité des espèces : « nous sommes 6 700 producteurs, qui cultivons sur 61 000 ha, plus de 150 espèces, explique Laurent Martineau, président de l’Itepmai. L’intérêt dans le projet AgroPams porté par la Fnams, c’est de pouvoir se rendre visible auprès des constructeurs, afin qu’ils prennent en compte nos difficultés ». Les cultures porte-graine cherchent en particulier des solutions face à la disparition de certaines molécules chimiques autorisées. « Une trentaine de substances actives pour le désherbage pour être réévaluées dans les 3 ans à venir », explique Thomas Bourgeois.