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Les orges passent à la coupe

La récolte des orges a débuté dans le Maine-et-Loire et devrait se terminer dans la semaine. Les premiers rendements confirment une année favorable aux céréales.

© anjou agricole

Si les grains sont mûrs, la paille est encore humide en cette fin de matinée, lundi 26 juin. Suite au passage de la moissonneuse-batteuse, une Claas Lexion 600 équipée d'une barre de coupe de 9 mètres, dans la parcelle d'orges située à l'entrée du village,  Romain et Jonathan Sourdrille fouillent le sol à la recherche d'épis.  « Nous allons attendre que la paille se réchauffe, décident les deux associés. Nous reprendrons le chantier dans l'après-midi ».

Bonnes conditions d'implantation

Producteurs de lait à Longuenée-en-Anjou, Romain et Jonathan Sourdrille cultivent 110 ha de cultures, dont 13 ha d'orges. « Les grains ne sont pas destinés à la vente, expliquent-ils. Ils sont livrés au silo de la coopérative Terrena qui les intègrent dans notre aliment, fabriqué à façon, pour les vaches et les génisses ». Semées le 25 octobre sur un précédent féverole, les orges ont bénéficié de bonnes conditions d'implantation et n'ont pas subi de stress au cours du cycle cultural. « Il y a juste un peu de verse,  constatent les agriculteurs. Cela correspond sans doute à des doublons  de fertilisation azotée ». Avec le maïs ensilage et un méteil cultivé sur 7 ha, cette céréale contribue à l'autonomie fourragère du troupeau de 65 VL. « Nous n'avons pas des terres à haut potentiel : elles sont plutôt séchantes, indiquent les éleveurs. Le rendement moyen des orges se situe  généralement entre 65 et 70  q/ ha ». 

Un rendement élevé

Au pilotage de la moissonneuse-batteuse, Mickaël Lemesle affine les réglages, notamment la hauteur de coupe dans les  quelques portions versées. Salarié de la Cuma Botanica, basée à Longuenée-ene-Anjou, il s'est occupé de l'entretien de la machine durant l'hiver. « Aujourd'hui c'est le premier jour de la campagne 2023 pour cette Lexion, confirme-t-il. Mais elle est en service depuis 2006 ». En quelques heures, la machine a avalé les 13 ha. En 2022, le Gaec de Longuenée avait obtenu un rendement de 68q/ha. « Notre moyenne cette année est de 78,5 q/ha », annonce Jonathan Sourdrille, ravi. « Vu le volume plus élevé qu'attendu, une partie de la récolte pourra être vendue », se réjouit l'éleveur qui espère les mêmes résultats en blé. Les associés ont prévu de commencer à les récolter en fin de semaine.

 

Une année favorable aux céréales

« La moisson des orges est déjà bien attaquée dans le département, sauf dans les secteurs touchés par les orages où il a fallu patienter, constate Alexandre Gourvennec, conseiller agronomie à la Chambre d'agriculture. En fin de semaine, toutes les parcelles devraient être battues ». Les échos des premiers rendements - « autour de 70 q/ha »- confirment « l'année favorable aux céréales ». « Il y a eu de la pluie au bon moment et les apports d'azote ont bien été valorisés par les plantes qui présentent un bon développement », analyse-t-il. Seule conséquence néfaste : des ronds de verse visibles, surtout dans les parcelles de blé sans régulateur.

 

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