Aller au contenu principal

Maïs ensilage : rendements attendus à la hausse en Anjou

Les pluies ont fait avancer la maturité des maïs et les chantiers sont déjà entamés en Anjou. On peut s’attendre à une année correcte, avec de fortes disparités en fonction de la date de semis et de l’apport en eau.

© AA

Organisées pour la 3ème année, les journées matière sèche de Seenovia se poursuivent jusqu’au 1er septembre en Maine-et-Loire. Elles permettent aux éleveurs d’affiner leurs dates d’ensilage pour optimiser leur fourrage, quand ils n’ont pas encore entamé leurs travaux. Les ensileuses tournent, en effet, depuis la semaine du 15 août en Anjou, pour les maïs les plus précoces.


Des pluies salvatrices
« Globalement, ce que j’ai vu cette année est pas mal, avec une bonne qualité de grains dans la plupart des cas. Ce sera une année moyenne sans doute, pas extraordinaire, mais mieux que l’an dernier », note Florian Cochet, conseiller Seenovia présent sur l’ensemble des journées matière sèche du département.
Les pluies du mois d’août sont tombées à point nommé : « tout le monde a eu de l’eau, mais en quantité variable, celle-ci allant de 30 mm à 150 mm. Heureusement ! Sinon le maïs aurait desséché, les agriculteurs auraient récolté plus tôt, le rendement et la qualité en auraient pâti...»


Les dates de semis déterminantes
Une récolte qui se présente mieux que l’an dernier, donc, mais qui s’annonce fort hétérogène. Les situations diffèrent d’abord en fonction des dates de semis, qui se sont étalées de début avril jusqu’à mi-mai.

« Les cultures qui ont été implantées tôt ont pu esquiver la sécheresse », explique Anne Monique Bodilis, d’Arvalis-Institut du végétal. « Ce n’est pas trop mal pour les semis d’avril en général, résume-t-elle. Mais il y a un effet sol. On peut s’attendre à des problèmes sur les parcelles les plus séchantes ». Les moins bien lotis seront les maïs  tardifs, semés après le 10 mai : « leur appareil racinaire n’était pas bien en place quand le temps sec est arrivé. On aura là des petits maïs, avec peu de grain et peu de biomasse ». La possibilité d’irriguer ou pas sera, cette année encore, particulièrement déterminante.


En 2019, le rendement moyen en maïs ensilage dans les Pays de la Loire était de 10,5 t de MS/ha, en baisse de 2,1 % par rapport à la moyenne des 5 années précédentes (source Arvalis).
Avec 15 à 20 % de surfaces de maïs en plus en Anjou, qui se sont substituées à des céréales à paille, et des rendements annoncés corrects, on ne devrait pas manquer de fourrages. Même si tout le monde ne sera pas satisfait pour autant.
S.H.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois