Partenariat
Plus de produits agricoles locaux dans la restauration collective
L’association des maires de Maine-et-Loire et la Chambre d’agriculture ont signé une convention.
La démarche s’inscrit dans le cadre du Grenelle de l’environnement et dans le droit fil du Projet agricole départemental.
Jeudi 7 janvier, à Angers, une convention a été signée entre la Chambre d’agriculture et l’association des maires. Objectif : le développement de l’approvisionnement en produits locaux au sein de la restauration collective primaire. Ces deux organismes ont lancé depuis plusieurs mois un partenariat en ce sens. Cette démarche s’inscrit à la fois dans le cadre du Grenelle de l’environnement mais également du Projet agricole départemental (PAD). Il s’agit, à travers cette convention, de structurer une offre de produits locaux et de permettre aux gestionnaires de mettre en œuvre les moyens et les outils d’aide à la décision. Il faut rappeler que le Grenelle de l’environnement préconise le recours à des produits bio en
restauration collective (20 % à l’échéance 2012) ou/et de produits saisonniers à faibles impacts environnementaux. Une enquête auprès des 363 communes de Maine-et-Loire a été menée pour dresser un état des lieux de la restauration collective et connaître les pratiques ac-tuelles en matière de d’approvisionnement, connaître leurs souhaits d’évolution. 63 % des communes ont répondu à l’enquête. Il en ressort notamment que 25 % des communes avec cantines autogérées s’approvisionnement régulièrement auprès d’agriculteurs locaux. Et lors-qu’on leur demande si elles souhaitent développer un approvisionnement local et bio, les communes répondent oui à 63 % pour le “local”, oui à 67 % pour le “bio”.
L’association des maires et la Chambre d’agriculture poursuivent à présent leurs travaux par l’analyse de situations de communes de référence, représentatives des différents cas de figures révélés par l’enquête. Ainsi sept communes du département vont être suivies : Armaillé, Saint-Lambert-la-Potherie, Juvardeil, Daumeray, Genneteil, Le Puy-Notre-Dame, Saint-Sauveur-de-Landemont. Certaines de ces communes travaillent en cantines autogérées, d’autres avec des sociétés : Restoria (voir ci-dessous) et Océane de restauration, qui représentent, à elles deux, deux tiers des restaurations déléguées.
S.H.