Aller au contenu principal

Recrutement
Produire des semences de chanvre sans investir, c’est possible

La coopérative centrale de semences de chanvre de Beaufort-en-Vallée cherche de nouveaux producteurs.

Les stocks de la coopérative s’amenuisent d’année en année puisqu’elle vend plus qu’elle ne produit.
Les stocks de la coopérative s’amenuisent d’année en année puisqu’elle vend plus qu’elle ne produit.
© AA

Produire des semences de chanvre avec une coopérative, pas si contraignant. Jérôme Landelle en sait quelque chose. En Gaec, en ployculture élevage à Longué-Jumelles, il produit des semences de chanvre chaque année. Elles représenteront un tiers de ses cultures pour 2014. “Cela demande de la technique et d’être méticuleux.” Premier atout : “c’est une production à cycle court.” Semée au 15 mai, la semence de chanvre est récoltée au 15 septembre. Au niveau agronomique, “c’est une bonne tête de rotation.” D’ailleurs, “elle entre dans les critères de conditionnalité de la nouvelle Pac.”

Peu d’engrais

Pas de matériel spécifique exigé, “le chanvre se plante avec un semoir classique et est récolté avec une moissonneuse batteuse.” Elle n’exige pas non plus d’irrigation. “Cela dépend de la météo, mais il est rare que j’arrose”, note Jérome Landelle. Par contre, pour semer, la surface doit être propre. Côté traitement, les désherbants et les insecticides sont les seules utilisés. Et la culture demande peu d’engrais, d’après l’agriculteur.

Après le semis, la parcelle demande une surveillance particulière pour anticiper le binage. “Cela dure quinze jours, une fois que le chanvre est sorti de terre, le feuillage couvre suffisament pour que les adventices ne poussent pas.” Autre étape importante : la période d’épuration. C’est-à-dire ? “Pendant quatre semaine, il faut bien observer les parcelles pour arracher les pieds mâles dioïques, explique Jérôme Landelle. Cela représente 100 pieds par hectare.” Avec l’expérience, l’agriculteur a l’habitude et les repère facilement. Mais pour les novices, la coopérative prévoit en amont une formation dans une parcelle. “La coopérative emploie des saisonniers pour vérifier notre travail.” Une bonne épuration est récompensée par une prime. En moyenne, 150 euros par hectare.

170 euros le quintal

La contractualisation  a ses avantages : “Guillaume Duval, le responsable de site s’occupe de localiser les parcelles en fonction des variétés. Du planning des récoltes.” Puisque la coopérative fait appel à des entrepreneurs pour réaliser les travaux de récolte.

La rémunération ? Cette année, 170 euros par quintal, sans compter les primes d’épuration. En sachant que la moyenne des rendements avoisine les 12 quintaux par hectare. En plus, la coopérative verse une prime  les bonnes années. “Cette année, elle représentait 6 % de mes gains.”

 


H.R.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Le président de la FDSEA49, Emmanuel Lachaize, a exprimé les revendications des filières concernant le stockage de l'eau.
La ministre défend le stockage de l'eau pour toutes les filières

En visite en Anjou, la ministre de l'Agriculture a annoncé une enveloppe de 11 millions d'euros pour les projets de recherche…

Le maïs non irrigué de Jean-Marie Bouvet, à la Jaille-Yvon, n'a quasiment pas levé, faute de pluies suffisantes lors de son implantation fin avril. Mêmes les adventice ne lèvent pas dans cette parcelle.
Le thermomètre monte, les cultures ont soif 
Le déficit hydrique et les températures élevées inquiètent les agriculteurs. Le potentiel de rendement pourrait être réduit si…
Alain Denieulle a remercié Bernard Bellanger pour ses 8 années à la présidence de la Safer Pays de la Loire.
Alain Denieulle succède à Bernard Bellanger à la présidence
Suite à l'assemblée générale de la Safer Pays de la Loire, jeudi 19 juin, à Beaucouzé, Alain Denieulle a été élu à la présidence…
Bertrand Métayer partait plusieurs fois par an en mission, comme ici au Burkina Faso.
35 ans au service
du développement
Depuis août 1990, Bertrand Métayer était animateur à l'Afdi Pays de la Loire. À l'heure de prendre sa retraite, il retrace les…
Amaury de Gavelle, responsable adjoint du service céréales au groupe UAPL. 
De l'intérêt agronomique et économique des rotations longues 

La CAPL a calculé la valeur ajoutée des filières "Perles d'Anjou" à l'échelle de la rotation. Les rotations longues et…

Philippe Bolo, député de la 7e circonscription de Maine-et-Loire.
"Il ne faut pas diaboliser la consommation de viande"
Le député de la 7ème circonscription de Maine-et-Loire Philippe Bolo  a présenté les conclusions du rapport sur les…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois