Aller au contenu principal

Semences : une filière d’excellence française

Premier producteur européen, premier exportateur mondial, la France est un grand pays semencier. Zoom sur cette filière, et sur ceux qui la font vivre.

En 2016, 5 491 hectares sont destinés à la production de semences de maïs dans le département.
En 2016, 5 491 hectares sont destinés à la production de semences de maïs dans le département.
© AA

Un secteur agricole français qui se porte bien et même de mieux en mieux au fil des années ? Difficile à imaginer en cette période de crise généralisée de presque toutes les productions. Et pourtant, c’est le cas de la filière française des semences ! Certes, elle va sans doute connaître un ralentissement de sa croissance, en lien avec la crise agricole, mais elle reste l’un des plus solides fleurons agricoles français.
Avec 73 entreprises de sélection, 244 entreprises de production et 19 000 agriculteurs multiplicateurs, sur 387 000 hectares, la ­France est en effet le premier pays européen de production de semences. En dehors de ces 19 000 agriculteurs, la filière semences compte 15 000 salariés.
Mieux encore, la ­France est aussi le premier exportateur au monde ! En 2014, l’exportation des semences françaises représentait la somme de 1,83 milliards de dollars. Le numéro 2 de l’export mondial de semences est les ­Pays-Bas, avec 1,68 milliard de dollars en 2014, les ­USA n’arrivant qu’à la troisième place, avec 1,46 milliard. La balance commerciale des semences (différence entre l’exportation et l’importation) est plus que positive, à + 841 millions. À elles seules, les semences contribuent à hauteur de 18 % à  l’excédent de la balance commerciale française pour les secteurs réunis de l’agriculture, la pêche et la sylviculture.
Toutefois, même si l’export des semences françaises impressionne, il ne concerne pas toutes les espèces  produites en ­France : sont exportées en majorité (plus de la moitié de ce qui est produit ici), les semences potagères et florales, ainsi que celles de maïs, sorgho, plantes oléagineuses, à fibres, betterave. Le schéma est très différent pour ce qui concerne les céréales à paille et protéagineux, qui représentent 42 % des surfaces. Ces semences sont au contraire très peu exportées (moins de 6 %),  car leur valeur ajoutée est plus faible que celle des autres espèces et elles sont très pondéreuses. Les entreprises de production (souvent des coopératives qui produisent sous licence) vont au contraire privilégier la multiplication de leurs semences au plus proche du lieu de consommation.

 

 

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 5 août 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois