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Semences
Un marché des semences fourragères en croissance

Porté par les légumineuses, le marché de la semence fourragère connaît une évolution favorable depuis 2013. Le9 juin à Vivy, l’interprofession Semae a fait un zoom sur ce segment des semences.

Association d’espèces fourragères.
© @SEMAE-B.Osson

« Il y a un intérêt croissant des agriculteurs pour les fourragères, car ils cherchent à diversifier leurs fourrages, à avoir des systèmes plus résilients », expliquait Dorothée Pye, secrétaire générale de la section semences fourragères et gazon chez Semae, lors de journée d’information organisée à Vivy, le 9 juin. Le marché profite aussi de la croissance des surfaces en couverts végétaux. Il est particulièrement soutenu par celui des légumineuses fourragères, qui s’est accru de 55 % en 10 ans. En 2020-2121, il s’est vendu en France 596 015 quintaux de semences fourragères, toutes espèces confondues. Côté légumineuses, « c’est la vesce commune qui porte un marché en croissance, lié au développement des méteils », souligne Dorothée Pye. La luzerne est aussi en croissance, en lien avec la recherche d’autonomie protéique des éleveurs. Le trèfle violet, espèce assez sensible, est porté par le plan protéine. Le trèfle d’Alexandrie est aussi en augmentation grâce à ses capacités d’adaptation aux climats secs et chauds.Les semences de mélanges prairiaux sont en développement, avec une dominante de RGA et RGI. Explosion des surfaces de multiplication en bioQuelles surfaces de semences sont cultivées en France ? En conventionnel, avec environ 12 000 ha de surface en 2021, les graminées fourrages sont en hausse. C’est le cas aussi des légumineuses grosses graines (autour de 6 000 ha en 2021). En revanche, les surfaces de multiplication en légumineuses petites graines sont en diminution (autour de 27 000 ha en 2021, contre 39 000 en 2018). « Les multiplicateurs se détournent des petites graines », note Dorothée Pye.En bio, les surfaces de multiplication de fourragères progressent de façon spectaculaire. Elles ont été multipliées par 2 en 3 ans et s’établissent en 2022 à 4 000 ha.Malgré le poids important de sa filière semences, la France est loin d’être autosuffisante en semences fourragères : « nous importons 3 fois plus que nous exportons, résume Dorothée Pye. On pourrait répondre davantage au marché export ».  La France importe surtout du RGI  (50 % des importations de graminées fourragères) et du RGA, tandis qu’elle exporte principalement de la luzerne.La filière semences fourragères est une filière de poids en France, où elle est représentée par 7 entreprises de sélection et 23 entreprises de production  et génère au total 595 emplois. La part du budget consacré à la recherche s’est accrue de près de 2 millions d’euros en 10 ans, passant de 6,2 M d’euros en 2011 à 8,1 M d’euros en 2022.S.H.

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