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Basses vallées angevines
Valoriser une viande de qualité et entretenir un territoire unique

L’association des éleveurs des vallées angevines (Eva) valorise sa viande, principalement, auprès de la restauration scolaire. Elle vient d’inaugurer une nouvelle filière : le bœuf Label Rouge limousin des basses vallées.

Les éleveurs des vallées angevines lancent une nouvelle filière, le Label rouge bœuf des vallées angevines, en limousine.
© AA

Sur les prairies inondables bordant la Loire (de Montrelais à Saumur), la Sarthe, la Mayenne et le Loir, ou encore sur l’île Saint-Aubin à Angers, des éleveurs font pâturer leurs bovins. Ils contribuent, ainsi, à entretenir le patrimoine unique de ces vallées angevines, classées Natura 2000. Fondée il y a plus de 20 ans, l’association des éleveurs des vallées angevines compte aujourd’hui 10 élevages. Elle est présidée par Bruno Menet, agriculteur à Beaucouzé, qui vient faire pâturer ses charolaises sur l’île Saint-Aubin. Ces éleveurs ont créé une marque, “L’éleveur et l’oiseau, le Bœuf des vallées angevines”, et ont développé un débouché tout à fait local, à savoir les restaurants scolaires d’Angers Loire Métropole. Chaque année, 140 bovins sont commercialisés pour la société publique locale Angers Loire Restauration, (marque Papillote et Compagnie). Le bœuf est servi aux jeunes convives sous la forme de bourguignons et de rôtis. Une qualité qui a un prix : « tous nos élevages ont des  contrats MAEC* et sont qualifiés HVE, Haute valeur environnementale, niveau 3 », souligne Bruno Menet.

Une filière ouverte aux éleveurs de limousinesAujourd’hui, l’association ouvre une nouvelle filière :  le bœuf Label rouge des vallées angevines. L’idée est de valoriser des animaux, uniquement de race limousine, dans divers lieux de distribution à la recherche de viandes haut de gamme produites localement. La restauration collective pourrait également être intéressée par ce Label rouge. Tous les éleveurs faisant pâturer des limousines dans les basses vallées peuvent prétendre à ce Label. La moitié des élevages de l’association Eva est déjà éligible. Mais la démarche est bien sûr ouverte à de nouveaux venus  : « nul besoin d’être en HVE pour entrer dans le label, explique Alain Denieulle, président de l’association ABPA (L’Autre pays du bovin allaitant), qui gère les cahiers des charges Label rouge. Nous ne souhaitons pas ajouter des contraintes pour les éleveurs mais avant tout, permettre une meilleure rémunération ». Car derrière cette nouvelle filière, il y a l’envie et la motivation de pouvoir renouveler les générations.

Maintenir le cycle vertueux de l’élevageAlain Denieulle espère que le label aidera les éleveurs à mieux valoriser leurs animaux et à maintenir le cycle vertueux de l’élevage :  « il est important de trouver une dynamique pour renouveler les générations ». Dans les basses vallées, une déprise de l’élevage pourrait être préjudiciable au territoire, estiment les éleveurs :  « l’élevage bovin, même s’il est critiqué, est très vertueux. Ici, sans bovins, pas d’entretien des prairies. Le risque, si l’élevage disparaît, est une perte de biodiversité, et le développement de plantes invasives, comme le chardon ».  S.H.

*Mesures  agro-environnementales et climatiques.

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