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Adivalor
Vers le 100 % collecté, 100 % recyclé

La France est dotée depuis 20 ans d’une filière exemplaire de collecte et recyclage des déchets agricoles, Adivalor.

Pierre de Lépinau, directeur général d’Adivalor, était mercredi 26 janvier en Maine-et-Loire. Il tient en main des plastiques agricoles recyclés dans l’usine Suez RV Plastiques Ouest de Landemont.
© AA

Adivalor a été créée en 2001. La filière va fêter ses 20 ans, - avec un peu de retard -,  au prochain Salon de l’agriculture à Paris, du 26 février au 6 mars, avec notamment une expo photo intitulée “ Recycler c’est dans ma nature”. « Ce sera l’occasion de mettre en avant la performance de la ferme France dans la gestion de ses déchets », a souligné Pierre de Lépinau, le directeur général d’Adivalor, lors d’un voyage de presse cette semaine en Maine-et-Loire. Depuis 20 ans, la filière s’est consolidée, pour compter à ce jour 300 000 agriculteurs trieurs, 8 000 points de collecte, 350 industriels ou importateurs contributeurs. Sur l’année 2020, elle a permis de collecter 85 000 tonnes de plastiques et emballages usagés, soit 5 000 tonnes de plus qu’en 2019, et cela malgré la crise sanitaire : des bâches d’ensilage, des plastiques d’enrubannage, des filets et ficelles...
Toute cette filière, qui va de la ferme à l’usine de recyclage, est unique dans son organisation, basée sur le volontariat et financée via une éco-contribution. Elle est soutenue par les pouvoirs publics. La Loi Agec (Anti-gaspillage pour une économie circulaire) reconnaît aussi sa spécificité. « Dès l’origine, l’idée a été de construire un projet sur la base d’une alliance, il fallait donc trouver un terrain d’entente entre producteurs, distributeurs, industriels », rappelle Pierre de Lépinau.


Près de 90 % recyclé
Le taux de recyclage y est élevé, puisqu’à ce jour, près de 90 % des emballages et plastiques collectés sont recyclés (hors films de paillage), quand 26 % seulement des emballages ménagers le sont en France. Pour augmenter la capacité de recyclage, d’ici 2023, 4 nouvelles unités de recyclage des déchets agricoles doivent ouvrir en France, qui permettront de traiter 40 000 tonnes. Très dépendante des soubresauts de l’économie mondiale, la filière avance donc et cherche à renforcer sa résilience, non sans rencontrer un certain nombre de difficultés (fermeture du marché chinois aux plastiques recyclés en 2018, chute de prix du pétrole en 2020 rendant moins attractives les matières recyclées, crise Covid....). Adivalor s’est désormais fixé l’ambitieux objectif de 100 % collecté-100 % recyclé à l’horizon 2025.
S.H.

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