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Herbe : des récoltes prometteuses

Les chantiers de coupe de l’herbe battent leur plein dans le Maine-et-Loire, où la végétation est en avance et où l’on bénéficie de bonnes conditions de chantier.

Chantier d'enrubannage dans le Chemillois.
Chantier d'enrubannage dans le Chemillois.
© JG

Dans le secteur de Chemillé, la qualité des récoltes d’herbe semble au rendez-vous dans l’ensemble, avec une légère baisse observée au niveau  des rendements sur la première coupe, qui a débuté tôt. « Certains agriculteurs ont débuté les chantiers dès le 3 avril, profitant d’une fenêtre météo favorable », explique Julien Gremaud, responsable JA du canton de Chemillé-en-Anjou.

Eleveur de vaches laitières, Julien Gremaud est plutôt satisfait de ses récoltes. « Je n’ai pas encore les retours d’anlyses, mais à première vue, on aura un fourrage sucré, collant. En termes de qualité, il n’y a pas à se plaindre ». L’agriculteur a choisi cette année de ne faire que de l’enrubannage, notamment car il manque de place sur la plateforme de stockage. Mais sa motivation principale, c’est la qualité du fourrage et « une gestion plus fine des stocks qu’avec le silo d’herbe ».


Il devrait totaliser 270 bottes et espère en voir les effets bénéfiques sur sa production laitière. « Ce qui m’a convaincu de faire davantage d’enrubannage, témoigne le jeune agriculteur, c’est que la Cuma soit équipée en matériel performant et qu’elle ait un groupe enrubannage. L’entraide permet de mieux organiser les chantiers  et finalement, de faire plus de surfaces par jour à plusieurs ».

La conservation est primordiale
Sylvain et Claire Piet, à La Chapelle-Rousselin, privilégient aussi l’enrubannage pour leur troupeau de chèvres. Ils ont fait faucher 19 ha de RGI dans les derniers jours de mars pour enrubanner. « On laisse sécher 5 à 6 jours car les chèvres apprécient le fourrage bien sec, à 60-65 % de matière sèche », explique Sylvain Piet.
5 hectares et demi de trèfle violet et luzerne sont aussi destinés à l’enrubannage. L’exploitation devrait stocker entre 250 et 300 bottes cette année, et espère que la qualité sera aussi bonne que l’an dernier. « Pour les chèvres, il ne faut que du bon !, résume Sylvain Piet. C’est pourquoi j’ajoute des bactéries pour favoriser la fermentation et éviter les moisissures ».


Des foins en quantité et qualité
Dans le Segréen, à Saint-Gemmes-d’Andigné, l’éleveur laitier Maxime Léridon a bénéficié de bonnes conditions pour la récolte. La réussite des stocks d’herbe est essentielle pour cette exploitation qui compte 50 ha de prairies multiespèces, sur ses 85 ha de SAU. Les premières coupes pour l’enrubannage ont été réalisées par une entreprise, le 10 avril et celles pour l’ensilage, entre le 15 et le 20 avril. « On a dû couper plus précocément que d’habitude, car les ray-grass ont épié avec 10 jours d’avance », note Maxime Léridon. Du fait de cette précocité, les rendements devraient être un peu moindres, mais la deuxième coupe pour les foins, qui est en cours, s’annonce abondante. De quoi rassurer l’agriculteur qui se retrouvait un peu juste en fourrages après une mauvaise récolte de maïs ensilage 2019.
S.H.

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