Coûts de production et place du pâturage à l’étranger
Une étude s’est penchée sur les systèmes étrangers afin d’en tirer des enseignements pour les exploitations bovines laitières françaises.
En 15 ans, les échanges mondiaux de lait ont été multipliés par 2,6. La Nouvelle-Zélande, l’Union européenne et les États-Unis ont fortement contribué à ce marché avec plus de 70 % des échanges mondiaux de lait en 2015. En Nouvelle-Zélande, les volumes exportés ont eux doublé en 10 ans. En Union européenne, les trajectoires sont variées selon les pays. (...) Dans les principaux pays laitiers, une hausse des coûts de production est constatée depuis 2004.(...) Les exploitations françaises se distinguent par une part de main-d’oeuvre salariée faible, entraînant une différence fondamentale : en France, le travail est analysé comme un facteur à rémunérer, dans les élevages avec beaucoup de main-d’oeuvre salariée, le travail est analysé comme un poste de charges.
Retrouvez l'intégralité de l'article dans la page Comprendre de l'Anjou Agricole du vendredi 14 juillet, une page qui s'attachera tout au long de l'été à mettre en perspective l'agriculture française et étrangère.