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Rouge de l’Ouest
Dernières enchères à Saint-Hilaire

Une vente de béliers Rouges de l’Ouest issus de la station de contrôle individuel de Saint-Hilaire-du-Bois a eu lieu le 29 juillet. Les prochaines se dérouleront dans les Deux-Sèvres.

Un record de vente à 2 330 euros, une moyenne à 753 euros, bien au-dessus des prix pratiqués habituellement (la moyenne 2020 était de 670 euros). La vente aux enchères de la station de Saint-Hilaire, organisée par l’organisme de sélection Geode, s’est déroulée dans une ambiance dynamique, reflet de la bonne santé de la filière. 82 reproducteurs, nés en janvier-février 2021, étaient proposés, venant d’une quinzaine d’élevages (15 béliers ont par ailleurs été acquis par des centres d’insémination artificielle).  
Les acheteurs étaient présents en nombre, malgré un protocole qui exigeait la présentation du pass sanitaire. Trois mises à prix étaient fixées, à 440 euros pour les RDC (Recommandé croisement)-RDT (Recommandé terminal), à 460 euros pour les RDM (Recommandé mixte) et, nouveauté, une mise à prix à 500 euros pour les béliers résistants au parasitisme (lire encadré).
Cette vente était la dernière à se dérouler à Saint-Hilaire-du-Bois puisqu’à 70 ans, Jean-Gabriel Marolleau a souhaité prendre sa retraite. « Une page se tourne. La première vente ici avait eu lieu en 2002. à raison d’une centaine d’animaux par an, on peut dire que près de 2 000 reproducteurs sont passés par ici ! », relate Antoine Proust, éleveur dans les Deux-Sèvres et représentant de la race rouge de l’Ouest au sein de l’organisme de sélection Géode. Un hommage a été rendu à Jean-Gabriel Marolleau et sa femme Marie-Jeanne.
Une nouvelle station va être construite non loin de Saint-Hilaire, à Nueil-les-Aubiers dans le nord des Deux-Sèvres, chez le jeune éleveur Alexandre Brousseau. C’est d’ailleurs celui-ci qui animait la vente le 29 juillet. La relève est bel et bien assurée.


La résistance au parasitisme testée

15 % des béliers présentés à la vente étaient résistants au parasitisme. Cette résistance est testée en station depuis 4 ans, mais c’est la première fois que Geode, l’organisme de sélection de la race Rouge de l’Ouest, la met en avant comme un atout supplémentaire à l’occasion d’une vente. En station, deux infestations orales sont réalisées par an, suivies d’analyses coprologiques pour détecter le degré de résistance des animaux.
« Ce protocole de recherche et développement est encadré par l’Inrae de Toulouse. Nous cherchons à la fois à éviter les résistances aux produits antiparasitaires et à répondre à une demande sociétale en la matière », explique Antoine Proust, représentant de la race rouge de l’Ouest à Géode. La prochaine étape consistera à déterminer combien d’animaux très résistants sont nécessaires dans un élevage. « L’objectif n’est pas d’avoir uniquement des animaux résistants, mais d’arriver à diminuer les doses de produits, éviter les traitements systématiques et assainir des parcelles en y passant des animaux résistants », précise Antoine Proust.

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