Semis de printemps
Derniers préparatifs pour les jachères fleuries et faunistiques
Semis de printemps
Jean-Louis Thomas, éleveur à Rablay-sur-Layon, s’apprête à implanter une jachère fleurie et une jachère faunistique en bordure d’un sentier de randonnée.
Pour Jean-Louis Thomas, ces jachères atypiques répondent à deux objectifs : favoriser la biodiversité et valoriser l’image de l’agriculture.
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Entre vignes et coteaux bocagers, le village de Rablay-sur- Layon séduit les promeneurs. Toute l’année, ces derniers sillonnent le sentier qui traverse l’exploitation de la Hussaudière. « J’ai deux parcelles en jachères qui bordent ce chemin de part et d’autre sur une centaine de mètres, remarque Jean- Louis Thomas. La création d’une jachère fleurie serait une occasion supplémentaire de montrer aux randonneurs que nous, les agriculteurs, sommes soucieux d’entretenir le paysage. Pour eux, pour nous et pour la faune. » Jean-Louis Thomas est aussi chasseur et y voit la possibilité de participer à l’entretien d’espaces pour la reproduction, des perdrix notamment.
Allier image et biodiversité
Une rencontre avec la Fédération de chasse cette semaine lui a permis de mieux cibler ce qui est réalisable. « Vous pouvez réaliser plusieurs types de jachères sur une même parcelle. Une partie serait en fleurie au bord du chemin qui profitera aux insectes, abeilles et oisillons. Par derrière, il est possible d’associer une jachère faune sauvage classique à une jachère faune sauvage adaptée. La première, constituée de graminées (RGA, fétuque, dactyle…) associées ou non à du trèfle blanc par exemple, facilite la reproduction du petit gibier. La deuxième, du type mélange avoine, choux, sarrasin, apporte de la nourriture et un couvert en hiver », précise Nicolas Beaumont, de la Fédération de chasse. En installant ces trois types de jachères, d’une taille minimum de 10 mètres 10 ares chacune, sur les deux parcelles, l’agriculteur espère abriter deux couples de perdrix. Cet aménagement concerne environ deux hectares. Cette année il souhaite également déclarer ses autres jachères déjà ensemencées en dactyle, 2,5 hectares, en jachère faunistique classique. « Le foin récolté était de médiocre qualité, ça ne me gêne pas d’attendre la fin de l’été pour les faucher. L’aide supplémentaire de 20 euros/ha m’aidera à financer les semences pour les autres parcelles. » Le coût des semences pour ces jachères atypiques se situe-rait entre 55 à 85 euros/ha, selon la Fédération de chasse.
Des contrats avant le 15 mai
Les délais de contractualisation et d’implantation sont courts mais tout est encore possible. Il ne reste plus qu’une semaine pour les semis en faune sauvage classique, et un mois pour les jachères fleuries et faunes sauvages adaptées. Sinon, c’est un projet à décaler à l’automne ou au printemps prochain. « Pour les semis d’automne, les contrats sont effectués après coup et seront pris en compte dans les déclarations Pac 2008 », informe Nicolas Beaumont.
Des fleurs pour les abeilles
Dans un contexte de baisse de la production de miel, les jachères fleuries faunistiques et apicoles auraient un intérêt majeur pour les apiculteurs. Le manque de pollen est notamment remarqué dans les zones bocagères, ou en fin d’été-automne. Le trèfle blanc, le lotier, la vesce, la phacélie sont des espèces autorisées qu’apprécient les abeilles.
Allier image et biodiversité
Une rencontre avec la Fédération de chasse cette semaine lui a permis de mieux cibler ce qui est réalisable. « Vous pouvez réaliser plusieurs types de jachères sur une même parcelle. Une partie serait en fleurie au bord du chemin qui profitera aux insectes, abeilles et oisillons. Par derrière, il est possible d’associer une jachère faune sauvage classique à une jachère faune sauvage adaptée. La première, constituée de graminées (RGA, fétuque, dactyle…) associées ou non à du trèfle blanc par exemple, facilite la reproduction du petit gibier. La deuxième, du type mélange avoine, choux, sarrasin, apporte de la nourriture et un couvert en hiver », précise Nicolas Beaumont, de la Fédération de chasse. En installant ces trois types de jachères, d’une taille minimum de 10 mètres 10 ares chacune, sur les deux parcelles, l’agriculteur espère abriter deux couples de perdrix. Cet aménagement concerne environ deux hectares. Cette année il souhaite également déclarer ses autres jachères déjà ensemencées en dactyle, 2,5 hectares, en jachère faunistique classique. « Le foin récolté était de médiocre qualité, ça ne me gêne pas d’attendre la fin de l’été pour les faucher. L’aide supplémentaire de 20 euros/ha m’aidera à financer les semences pour les autres parcelles. » Le coût des semences pour ces jachères atypiques se situe-rait entre 55 à 85 euros/ha, selon la Fédération de chasse.
Des contrats avant le 15 mai
Les délais de contractualisation et d’implantation sont courts mais tout est encore possible. Il ne reste plus qu’une semaine pour les semis en faune sauvage classique, et un mois pour les jachères fleuries et faunes sauvages adaptées. Sinon, c’est un projet à décaler à l’automne ou au printemps prochain. « Pour les semis d’automne, les contrats sont effectués après coup et seront pris en compte dans les déclarations Pac 2008 », informe Nicolas Beaumont.
Hélène Descloux
Des fleurs pour les abeilles
Dans un contexte de baisse de la production de miel, les jachères fleuries faunistiques et apicoles auraient un intérêt majeur pour les apiculteurs. Le manque de pollen est notamment remarqué dans les zones bocagères, ou en fin d’été-automne. Le trèfle blanc, le lotier, la vesce, la phacélie sont des espèces autorisées qu’apprécient les abeilles.