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DOUX
Des pressions payantes

Les éleveurs ont été payés de 50 % de leurs créances lundi 1er octobre.

"J'ai touché environ 20 000 euros ce qui correspond à 50 % de mes créances. La somme était sur le compte à 9 h lundi matin", commence Noël Rambaud, premier président de l'association, depuis 25 ans chez Doux, avec 2 600 m²  de volaille et 100 ha de terres. "C'est une victoire collective, ça va redonner un peu de souffle aux éleveurs".Pour rappel, suite à la dernière assemblée générale extraordinaire de l'association des producteurs Doux de Chantonnay, plus de 90 éleveurs avaient voté, à l'unanimité, à bulletin secret, l'arrêt des mises en place à partir du 30 septembre, s'ils n'étaient pas payés de 50 % de leurs créances. Rester unis"Les éleveurs étaient prêts à aller jusqu'au bout et à ne pas mettre en place", ajoute Noël Rambaud. "Vendredi, tous les éleveurs ont reçu un courrier du groupe Doux, leur confirmant la télétransmission électronique d'un virement d'un montant équivalent à 50 % du montant dû avant le redressement judiciaire". Cette somme correspond à "36 % d'acompte provisionnel sur créance et 14 % à titre d'avance sur fonds de roulement", d'après le courrier, "éventuellement compensable sur les deux dernières annuités du futur plan de redressement". Noël Rambaud ajoute : "Nous attendons maintenant avec impatience l'audience au tribunal de Quimper du 9 octobre et de fin novembre pour récupérer les 50 % restants"."Je me rends compte que l'association est indispensable pour que les éleveurs soient unis. Nous ne savions pas à l'époque que sa création nous servirait autant aujourd'hui. En 1993, les éleveurs étaient allés manifester avec le groupe Doux pour le maintien des restitutions. À cette occasion, les éleveurs s'étaient regroupés en association, ce qui a permis, par la suite, des améliorations dans les élevages, des commandes groupées de mangeoires, ... L'association a permis également d'avoir été très réactif dès le début du redressement judiciaire du groupe Doux".

Sophie Beauquin
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