DOSSIER BÂTIMENTS
Engraissement : Terrena prépare le bâtiment du futur
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La coopérative élabore les plans d’un prototype qui s’intègre dans la démarche AEI, Agriculture écologiquement intensive.
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“Le projet de bâtiment s’intègre dans le cadre du plan de confortement de la production de jeunes bovins”, a expliqué Christophe Godet, président de Ter’élevage, lors de l’assemblée générale, mercredi 20 mars à Saint-Macaire-en-Mauges.
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Il s’appelera Palace II, dans la lignée du Palace I.Un futur bâtiment d’engraissement est à l’étude dans les bureaux de Terrena Innovation depuis plus d’un an.“Ce projet est dans la continuité de notre plan de confortement de l’engraissement lancé début 2012”, explique Jean-Jacques Bertron, de Ter’élevage. “Les nouvelles conditions économiques, comme le prix des intrants, les nouvelles solutions techniques, ou encore la stratégie AEI nous ont amenés à revisiter toutes caractéristiques techniques du Palace I”, ont expliqué Vincent Grimaud et Samuel Gasnier, de Terrena Innovation, à l’AG de Terélevage, le 20 mars.Production d’énergie photovoltaïqueÀ quoi ressemblera ce futur bâtiment ?Il sera sûr et fonctionnel pour l’éleveur.“La contention est obligatoire pour la sécurité des éleveurs”, soulignent Vincent Grimaud et Samuel Gasnier.Déjà, le bâtiment Palace I était le premier bâtiment d’élevage agréé par la MSA, signale Terrena. Il s’en est construit 50 depuis les début des années 2000.Temps de paillage réduit Le Palace II produira de l’énergie sous forme de panneaux photovoltaïques. Et, dans la logique de l’Agriculture écologiquement intensive, il produira plus avec moins.Moins de paille notamment.Grâce à un système de raclage automatisé, la quantité de paille devrait être diminuée de - 56 %. Le besoin de stockage de paille diminuerait d’autant.Pour l’éleveur, c’est un temps de travail de paillage diminué de 42%et un temps de curage réduit de 50 %, ont calculé les concepteurs.Dans l’hypothèse d’un épandage réalisé par la Cuma, c’est au final - 40 % de temps de travail. Optimiser le coûtde fonctionnementLa conception prend en compte de mutiples critères : l’intégration du bâtiment dans son environnement, le bien-être animal, la performance technico-économique, l’optimisation du coût de fonctionnement. Il a été pris en compte non seulement le coût de construction mais aussi celui de fonctionnement :“L’objectif est que le bâtiment fonctionne douze mois sur douze”, précise Jean-Jacques Bertron.Le coût de construction de la place pourrait se situer entre 1 500 et 1 700 euros, aire de stockage des effluents incluse.À présent, une commission incluant des agriculteurs va accompagner ce travail technique.Les premiers bâtiments d’engraissement ne sortiront pas de terre avant 2014.