La méthanisation, gage de durabilité en polyculture-élevage
Le Gaec des Fritillaires, à Etriché (49), a investi il y a 6 mois dans une unité de méthanisation à la ferme. Elle valorise fumier de bovin, lisier de canard, eaux blanches et vertes, menues pailles et fauche tardive.
Alors qu’un certain nombre de projets collectifs voient le jour en méthanisation, le Gaec des Fritillaires, à étriché, a opté pour une unité de méthanisation individuelle. Plusieurs raisons ont présidé à ce choix, comme l’explique Dominique Lebrun, un des 3 associés de cette exploitation de polyculture élevage : « nous n’avons pas de voisins proches. De plus, je concevais mal de passer du temps à “rouler” de la matière sur la route ».
Autre raison importante, la volonté d’être « en autonomie par rapport au fonctionnement ». Pour l’éleveur, la méthanisation est, à court terme, une source de revenu supplémentaire et à plus long terme, un des moyens d’assurer la pérennité et la transmissibilité de l’exploitation. « Et pour cela, on a voulu que la valeur ajoutée apportée soit sur place », souligne-t-il.
C’est enfin, un moyen de répondre au besoin de mise aux normes de l’élevage. Et, en aval, une façon de réduire les odeurs liées à l’épandage. Les effluents devraient être aussi mieux valorisés grâce à une meilleure disponibilité de l’azote. « On espère bien faire des économies d’engrais ».
L'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 31 mars 2017.