Bassin de l’Èvre
La retenue artificielle lache les irrigants
Bassin de l’Èvre
Si dans ce dossier, la sécurité prime, l’été s’annonce difficile pour les agriculteurs.
La rubrique “Faits-divers” des journaux annonçait le week-end dernier des problèmes de fuites survenus sur le bassin de rétention de La Roche-Baraton à Beaupréau. Pour éviter les risques de rupture de la digue, les pompiers ont vidé la réserve pendant plus de trois jours.
Cette retenue inaugurée en 2006, a été construite dans le but de se substituer aux pompages en rivière.
À ce jour, trois réserves sont gérées par l’association syndicale des riverains de l’Èvre. Cette fuite concerne la plus importante d’un volume de près de 140 000 m3. Cette dernière sera au moins à moitié vide alors que la période d’irrigation va commencer. Lundi, le secrétaire général de la préfecture a réuni les agriculteurs irrigants, en précisant que la première urgence était bien de régler le problème de fuite et de sécurité. Il n’a pas été question des solutions envisagées pour la période d’étiage.
À l’heure où la mobilisation de l’eau a été retenue par la nouvelle Loi sur l’eau, la question de
l’emplacement des retenues se pose. La création de retenues au sommet d’un coteau présente des coûts de construction, d’exploitation et des risques potentiels qu’une retenue collinaire en bas de vallée ne présente pas. Ainsi, la profession souhaite œuvrer dans la recherche de compromis pour mobiliser l’eau dans des conditions favorables.
Cette retenue inaugurée en 2006, a été construite dans le but de se substituer aux pompages en rivière.
À ce jour, trois réserves sont gérées par l’association syndicale des riverains de l’Èvre. Cette fuite concerne la plus importante d’un volume de près de 140 000 m3. Cette dernière sera au moins à moitié vide alors que la période d’irrigation va commencer. Lundi, le secrétaire général de la préfecture a réuni les agriculteurs irrigants, en précisant que la première urgence était bien de régler le problème de fuite et de sécurité. Il n’a pas été question des solutions envisagées pour la période d’étiage.
À l’heure où la mobilisation de l’eau a été retenue par la nouvelle Loi sur l’eau, la question de
l’emplacement des retenues se pose. La création de retenues au sommet d’un coteau présente des coûts de construction, d’exploitation et des risques potentiels qu’une retenue collinaire en bas de vallée ne présente pas. Ainsi, la profession souhaite œuvrer dans la recherche de compromis pour mobiliser l’eau dans des conditions favorables.
S.P.