Aller au contenu principal

Bio
L’agriculture bio a désormais son pôle à la Chambre régionale

Cinq structures se rapprochent pour favoriser le développement de la filière.

Le pôle bio s’est doté d’un centre de documentation.
Le pôle bio s’est doté d’un centre de documentation.
© AA
S’il y a un point qui a fait l’unanimité au cours des débats du Grenelle de l’environnement, c’est bien que l’on manque de producteurs bio. Tout le monde doit s’atteler à cette tâche », déclarait Yves Beaupère, responsable du réseau bio de la Chambre d’agriculture, lors de l’inauguration du pôle bio de la Chambre régionale, mardi à Angers. Le pôle bio est le regroupement  géographique dans les locaux de la Chambre régionale, à Angers, de cinq structures (lire ci-dessous) qui travaillent au développement de l’agriculture biologique. Pour le président d’Interbio, Jean-Pierre Gaumé, « il s’agit de mettre les organisations en contact afin qu’elles soient plus opération-nelles ». La filière a plusieurs défis à relever. Le premier est celui de la quantité. Alors que le bio suscite un intérêt croissant de la part des consommateurs, 50 % de la production consommée en France est encore importée. « Aujourd’hui, 2 % de la SAU française est cultivée en bio. Le ministre de l’Agriculture parle d’atteindre 6 % d’ici 2010 si l’on veut parvenir à l’autonomie alimentaire. Ce qui implique un travail considérable en amont », poursuit le président d’Interbio. En Pays de la Loire, 2e région française pour les surfaces cultivées en bio après Midi-Pyrénées, et leader pour le nombre d’entreprises de transformation, la Région a pris la mesure de cet enjeu et participe financièrement à la constitution du pôle bio.  Mais il faut rappeler l’important retard de la France, qui se trouve dans les cinq derniers pays de l’Europe en termes de surfaces bio. Autre grand défi, celui de la mise en marché, comme l’a souligné Claude Colin, directrice de la Caba biocoop d’Angers : « Nous avons du mal à nous approvisionner. Il y a un gros besoin de structuration des filières ».

Fermeté sur les OGM
S’ils adhèrent tout à fait aux objectifs affichés par les pouvoirs publics de développement de la bio, les responsables des différentes structures attendent une aussi grande fermeté sur le dossier des OGM. « Il faudra que l’État soit aussi clair sur les OGM que sur la bio, demande Philippe Jaunet, de la Cab. Aujourd’hui, le flou sur les OGM met un bémol sur l’engagement vers le bio...
S.H.
Agenda : jeudi 29 novembre, au Parc des expositions d’Angers, journée régionale de l’agriculture biologique.
Repères
Les cinq structures du pôle bio :
  • La Chambre régionale d’agriculture.
  • La Coordination agrobiologique des Pays de la Loire (Cab).
  • E-Bio : le groupement des éleveurs biologiques des Pays de la Loire.
  • L’Itab (Institut technique de l’agriculture biologique) : deux agents à Angers.
  • L’Inter Bio des Pays de la Loire.
Onze techniciens de la filière, cinq techniciens généralistes consacrent tout ou partie de leurs temps à l’agriculture bio. La ferme expérimentale de Thorigné-d’Anjou est éga-
lement conduite en agriculture biologique.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois