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Volailles
Le ramassage des volailles : des chantiers qui se préparent

Enquête sur les pratiques de ramassage, par la Chambre régionale d’agriculture, auprès de 300 éleveurs français. 

Une étape cruciale pour la filière avicole. Le ramassage des animaux vient de faire l’objet, à la demande des professionnels de l’aviculture, d’une enquête en Pays de la Loire, Bretagne, Sud-Ouest et Rhône-Alpes, auprès de 300 éleveurs. Elle a été complétée d’entretiens avec des entreprises de ramassage, des abattoirs et des organisations de production. Ce travail a été présenté au cours du Forum avicole régional, le 19 septembre à La Pommeraye, auquel ont assisté 78 personnes. “Les professionnels avaient besoin de références dans l’ensemble des filières”, a expliqué Gaëlle Dennery, de la Chambre régionale d’agriculture. L’enquête a été réalisée en poulets, dindes, canards de chair, poules pondeuses, canards gras et reproduction, chaque production ayant ses spécificités. Qu’y apprend-on ? En poulet de chair, échantillon le plus représenté, 84 % des ramassages se font manuellement. Mais la mécanisation est forte en poulets export (75 %). Qui ramasse ? 77 % des éleveurs enquêtés font appel à des  prestataires de service, 40 % à l’entraide, 14 % à des salariés de l’exploitation.  Souvent plusieurs types de personnels sont associés dans l’équipe de travail. Combien ça coûte ? Le montant total d’un ramassage est de 276 euros pour 400 m2 ( 4 400 volailles) en label et bio, et de 680 euros pour 1 000 m2 (24 000 poulets) en conventionnel. La main-d’œuvre est le premier poste de dépense (632 euros/ 1 000 m2 en moyenne). Des astuces pour améliorer le ramassage Même si le travail est souvent réalisé par un prestataire de service, la préparation du chantier est une étape à ne pas négliger. Cela consiste notamment à parquer les volailles en lots pouvant aller de 300 à 1 000 animaux, pour les poulets. À veiller à relever les lignes d’eau et les chaînes d’aliment. À enlever les animaux morts. À repailler dans le cas de litières très humides, afin de limiter les risques d’accidents... À  prévoir d’accueillir l’équipe dans de bonnes conditions d’hygiène et de sécurité. L’enquête a permis de recenser, chez des éleveurs, des pratiques qui améliorent les conditions d’enlèvement des animaux.  Un des éleveurs enquêtés,  Alexandre Plu, installé en Sarthe, a mis en place, depuis un an et demi, une organisation qui lui donne satisfaction. Dans son bâtiment neuf poulets standard de 1 300 m2, il ne parvenait pas à baisser suffisamment l’intensité de l’éclairage. Le jeune éleveur a donc trouvé la solution : il éteint la lumière une heure avant le ramassage, qui se fait manuellement. “Les animaux sont calmes, quasiment endormis”. L’équipe de ramassage, employée par l’agriculteur, pénètre dans le bâtiment équipée de lampes frontales. “Au ramassage, les poulets sont moins nerveux, il y a moins de griffures, note l’éleveur.  L’abatteur trouve, lui aussi, les animaux moins stressés”. Autre avantage : la sécurité. Avec ces lampes, les 8 à 9 personnes qui participent au chantier sont mieux vues du conducteur du télescopique. L’agriculteur a aussi testé, avec succès, l’installation de lumières bleues dans un autre bâtiment de l’élevage familial.

S.H.
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