Le retour de la ferveur dans les hippodromes
A la plus grande joie des professionnels, les hippodromes seront de nouveau ouverts au public, et ce dès le 11 juillet.
A la plus grande joie des professionnels, les hippodromes seront de nouveau ouverts au public, et ce dès le 11 juillet.
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Cette fois, c’est la bonne. Après plusieurs désillusions quant à la réouverture des hippodromes au public, les professionnels de la filière peuvent se réjouir. En effet, le projet de loi organisant la sortie de l’état d’urgence sanitaire, à partir du 11 juillet, a définitivement été adopté par le Parlement jeudi 2 juillet.
1ère course le 11 juilletDès le 11 juillet se tiendra la course de Senonnes-Pouancé, ouverte au public. « Cela va être un test pour nous permettre d’estimer la fréquentation », estime Philippe Foucher, directeur de la Fédération régionale des courses d’Anjou-Maine-Centre-Ouest. L’événement sera limité à 5 000 personnes, comme le prévoit la loi. « Depuis le départ, nous suivons toutes les règles gouvernementales, et aucun foyer de contamination n’a été déclaré dans les courses hippiques », indique le président. Car oui, les courses ont repris depuis le 11 mai, à huis-clos. Avec un cahier des charges strict, limitant la propagation du virus. Les propriétaires ne pouvaient pas venir aux courses, les jockeys montaient avec un masque et toute personne rentrant sur le site subissait un contrôle de température. Au total, on dénombre 13 hippodromes dans le département.
Quelle reprise ?Sans courses, les mois ont été durs pour les entraîneurs et les propriétaires de chevaux. Depuis le 11 mai, les choses reviennent progressivement à la normale. « En 5 semaines, le niveau de pari au PMU est revenu à ce qu’on observait avant la crise. C’est de bonne augure ». Le directeur des courses d’Anjou-Maine-Centre-Ouest reste prudent sur la reprise d’activité. « On ne sait pas à quel point le Covid-19 va impacter notre filière. Il y aura peut-être moins de fréquentation dans les courses. La crise à venir aura également un lourd effet sur le pouvoir d’achat », déplore-t-il.