Environnement
Les enjeux de l’eau et de la biodiversité
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Les nouveaux dispositifs MAE intéressent les agriculteurs. Plusieurs réunions d’information ont été organisées, territoire par territoire.
![Thony Gaucher et Gaétan Salmon envisagent la mise en place de contrat MAE sur leur exploitation.](https://medias.reussir.fr/anjou-agricole/styles/normal_size/azblob/2023-11/ZLIQF5D51_web.jpg?itok=Pr3g8Qbi)
Thony Gaucher et Gaétan Salmon envisagent la mise en place de contrat MAE sur leur exploitation.
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Ces mesures me semblent intéressantes. Elles viennent soutenir des pratiques que nous appliquons déjà ». Thony Gaucher est agriculteur en Gaec à Pouancé. Avec une vingtaine d’autres agriculteurs, il a participé, mardi après-midi, à la première des deux réunions organisées par la FDSEA, JA, la Chambre d'agriculture et l’Adaséa. Le Siaep (Syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable du Segréen) était associé à la démarche pour ces bassins versants de l’Araize et du Chéran, dans le cadre des réunions d’informations MAET (Mesures agro-environnementales territoriales). La seconde de ces réunions régionales devait avoir lieu aujourd’hui, à Segré. Thony envisage la signature d’un contrat quinquennal MAE. Sur son exploitation de polyculture élevage, 18 hectares d’herbe situés en bordure de l’Araize sont concernés. « Les indemnités permettront l’achat de fourrage en cas de manque d’herbe », prévoit-il.
À quelques kilomètres de là, à Grugé-L’Hôpital, Gaétan Salmon produit 80 hectares de céréales, sur lesquelles il épand de la fiente de volailles. « Diminuer les apports, c’est joindre l’utile à l’agréable, car l’intérêt environnemental rejoint l’économie », remarque-t-il. « Cela compense les contraintes imposées par le cahier des charges ».
« Cette participation, en dépit d’un temps propice aux travaux, montre bien l’intérêt des agriculteurs pour ce dispositif qui doit être mis en place dans un délai très court » (le 15 mai), apprécie Laurent Lelore. Le président du Cratéas souligne la sensibilisation des agriculteurs du Segréen à l’environnement : « Des mesures déjà en place comme l’arrêté nitrates, ont participé à la prise de conscience ». Même satisfaction pour le président du Siaep, René Chevillard. « Ceux qui sont là sont des gens déjà convaincus ». Parallèlement à ces réunions d’information, des journées de sensibilisation ont été mises en place. Les prochaines se dérouleront le 31 mai et le 8 juin en Maine-et-Loire.
À quelques kilomètres de là, à Grugé-L’Hôpital, Gaétan Salmon produit 80 hectares de céréales, sur lesquelles il épand de la fiente de volailles. « Diminuer les apports, c’est joindre l’utile à l’agréable, car l’intérêt environnemental rejoint l’économie », remarque-t-il. « Cela compense les contraintes imposées par le cahier des charges ».
« Cette participation, en dépit d’un temps propice aux travaux, montre bien l’intérêt des agriculteurs pour ce dispositif qui doit être mis en place dans un délai très court » (le 15 mai), apprécie Laurent Lelore. Le président du Cratéas souligne la sensibilisation des agriculteurs du Segréen à l’environnement : « Des mesures déjà en place comme l’arrêté nitrates, ont participé à la prise de conscience ». Même satisfaction pour le président du Siaep, René Chevillard. « Ceux qui sont là sont des gens déjà convaincus ». Parallèlement à ces réunions d’information, des journées de sensibilisation ont été mises en place. Les prochaines se dérouleront le 31 mai et le 8 juin en Maine-et-Loire.
M.L.-R.