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Les grandes lignes sur l’attribution des volumes pour l’après quotas

Pour la FDL, le volume par point de collecte défini par FranceAgriMer doit être la référence à la fin des quotas.

© AA

Pour le conseil de la Fédération départementale laitière, l’année 2015 sera une année charnière en production laitière avec la fin des quotas et la future gestion de volumes contractuels. à cet effet, les responsables laitiers du département travaillent depuis le début d’année à une position sur la gestion des volumes pour l’après 2015. Ce travail a permis de dégager quelques grandes lignes.

Volume de référence

La fédération départementale laitière considère que le volume pris en référence à la fin des quotas doit être le volume  par point de collecte défini par France AgriMer. Le conseil ne souhaite pas de gestion de l’influence matières grasses à l’avenir, et considère qu’elle doit être intégrée dans la référence contractuelle en prenant en compte la décision la plus bénéfique pour le producteur (si l’influence MG est négative, le producteur doit conserver sa référence FAM ; si elle est positive, le volume de référence FAM doit être augmenté).

Attribution des volumes disponibles

Suite à un débat de fond sur l’attribution de volumes à l’installation, la FDL a réaffirmé sa priorité pour le renouvellement des générations, mais souhaite néanmoins réserver un pourcentage du volume libéré à de la confortation. “Par cette proposition, la FDL ne souhaite pas brider l’installation, bien au contraire, nous souhaitons conforter des exploitations  qui ont des volumes trop faibles pour permettre de sauver des sites qui pourraient disparaître sans consolidation, et maintenir des exploitations qui pourront être cédées dans de bonnes conditions pour des jeunes”, explique Alain Cholet, président de la FDL.

Concernant les volumes, la FDL est favorable à un plafond maximum à 400 000 l dans le cadre d’une installation. Plus globalement sur l’exploitation, un plafond de 400 000 l pour un associé est proposé, et 300 000 l par associé supplémentaire dans la limite de cinq associés. Un traitement au cas par cas pourrait être mis en place pour la prise en compte des salariés dans le calcul des seuils.

“Chaque attribution de volume doit répondre à un projet économique viable économiquement et vivable socialement. Le revenu doit également être regardé de très près, en effet, des études statistiques montrent qu’il n’y a aucune corrélation entre augmentation de volume et augmentation de revenu”, conclut Alain Cholet.

A. Tenèze

 

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