Bassin de l'Authion
Les irrigants ne veulent pas « revivre 2022 »
A la veille de débuter la saison 2023, les irrigants du bassin de l’Authion sont inquiets. Ils craignent pour la survie de leurs exploitations et réclament la création de réserves.
A la veille de débuter la saison 2023, les irrigants du bassin de l’Authion sont inquiets. Ils craignent pour la survie de leurs exploitations et réclament la création de réserves.

« Nous arrivons au bout du système : l’été 2022 a montré que nous avions atteint les limites ». C’est le constat du président de l’association des irrigants de l’Authion, Antoine Blourdier, lors de l’assemblée générale mardi 7 mars à La Lande-Chasles, suite au bilan des prélèvements réalisés au cours de la campagne passée. « 30,6 millions de m3 : c’est le plus gros prélèvement annuel depuis la création de l’Organisation unique de gestion collective (OUGC) de l’Authion, rapporte Alexandre Chaigneau. Et c’est surtout la première année que nous observons des dépassements sur certaines unités de gestion : 139 au total ». Malgré les réaffectations de volume (652 539 m3) grâce au volume de réserve anticipé et aux rétrocessions, toutes les demandes n’ont pas pu être satisfaites : notamment sur les unités de gestion Couasnon ESO, Lathan aval ESO, Lane ESO et bassin des 3 rus ESO.