PCAE : une aide nécessaire pour moderniser les exploitations
La première période de dépôt de dossier pour 2015 s'est terminée le 18 mai.
"Si on laisse nos bâtiments tels qu'ils sont, sans les rénover, sans les moderniser, il n'y aura pas de reprise." À 53 et 55 ans, Pascal Uzureau et Philippe Grellier du Gaec des Mimosas s'estiment "à l'aube de la retraite". Malgré tout, ils souhaitent tous les deux continuer à développer leur exploitation de 160 truies à Saint-Lézin. Dès juillet ou au plus tard début septembre, ils lanceront ainsi un an de travaux (création de deux salles d'engraissement, d'un quai, d'un bâtiment de gestantes, de bureaux et modification d'une salle d'engraissement en salle de maternité) pour la somme d'environ 400 000 euros. Une enveloppe conséquente dont une partie devrait être absorbée par le Plan pour la compétitivité et l'exploitation et l'adaptation des exploitations (PCAE). Une nouvelle aide lancée en 2015 qui remplace les PMBE, PPE et PVE. À la clé, les deux agriculteurs espèrent une prise en charge d'environ 100 000 euros qui correspond à 30 % de 320 000 euros, le montant maximum éligible dans le cadre du PCAE pour deux personnes souhaitant construire un bâtiment d'élevage à basse consommation d'énergie (BEBC). "Le but est de construire des bâtiments bien isolés et économes en énergie, explique Pascal Uzureau. Des ventilateurs et des échangeurs de chaleur de chaleurs permettront d'économiser entre 30 et 40% d'électricité. Des nids à porcelets à couvercles engendreront aussi une réduction de consommation."
Retrouvez l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 29 mai 2015.