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DOSSIER GESTION DE L'EAU
Pérenniser l’accès à l’eau

Demande d’arrêté temporaire, charte de bonnes pratiques, Sage : plusieurs démarches sont en cours pour permettre un accès pérenne à l’eau. 

« Il est important de rappeler et de montrer que nous n’arrosons pas pour le plaisir », souligne Pascal Laizé, président de la commission Eau-agri-environnement du CRDA Baugeois Vallée et de la commission environnement de la FDSEA.
« Il est important de rappeler et de montrer que nous n’arrosons pas pour le plaisir », souligne Pascal Laizé, président de la commission Eau-agri-environnement du CRDA Baugeois Vallée et de la commission environnement de la FDSEA.
© AA
Les bases de travail ont été jetées et les agriculteurs de la vallée de l’Authion sont en ordre de marche pour construire une démarche qui permettra de trouver un terrain d’entente entre tous les acteurs de la Vallée. La réunion en préfecture de la semaine dernière a permis de connaître les bases du travail à engager (lire l’Anjou agricole du 16 février, en page 5). À la présidence de la commission Eau-agri-environnement du CRDA Baugeois Vallée créée il y a quelques semaines et réunie lundi soir, Pascal Laizé a pu confirmer le rôle de la profession : « Notre commission a vocation à être une force de proposition pour trouver des solutions pérennes au prélèvement de l’eau dans l’Authion. La première demande qui nous a été faite est la transparence. C’est en clarifiant nos besoins que les bases d’un travail concerté pourront s’engager. Il est important de rappeler et de montrer que nous n’arrosons pas pour le plaisir. »
Ainsi, deux grandes étapes sont en construction. La première concerne la demande d’un arrêté temporaire. Dans cet objectif, les agriculteurs de l’Authion seront sollicités pour transmettre leur estimation de surface pour 2007 dès la première semaine de mars. « Le même type d’enquête a été réalisé en 2006, les taux de retour se situaient autour de 90 %. Nous espérons que pour 2007, ils soient au moins aussi importants », s’enthousiasme Jeannick Cantin, président du CRDA.
Le deuxième travail engagé est à plus long terme. Il s’attachera à travailler sur une nouvelle demande d’autorisation. Ceci signifie qu’une nouvelle étude d’impact devra être réalisée, qui pourrait aboutir en 2008.Gestion quantitative et qualitative
Ainsi le travail en concertation et dans la transparence s’engage, mais la démarche n’est pas nouvelle dans la Vallée. Lors du lancement du projet de pompage de Saint-Martin-de-la-Place en 2004, une charte pour le développement de bonnes pratiques dans la vallée de l’Authion a été élaborée (lire l’encadré). Elle comprend six signataires ; le Conseil général, le Conseil régional, l’Entente interdépartementale de la vallée de l’Authion, la Chambre d’agriculture, l’Association des irrigants du réseau de Beaufort et le Syndicat mixte Loire Authion. Cet outil a été conçu dans un esprit de sensibilisation, de responsabilisation et d’action. La charte a pour objectif de rappeler les principales lignes des bonnes pratiques respectueuses de l’environnement et de préciser les recommandations spécifiques à mettre en place dans la vallée de l’Authion. Si la charte s’adresse spécifiquement aux irrigants raccordés au réseau d’irrigation, pour certaines actions elle a pour vocation de s’étendre à l’ensemble des irrigants et exploitants du bassin versant de l’Authion, car les actions visent la gestion quantitative mais aussi qualitative de l’eau (azote, phytosanitaires...).
Plus globalement, le Sage (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) Authion est en cours d’élaboration, sa Commission locale de l’eau (Cle) a été créée le 5 septembre 2005 et sa réunion institutive a eu lieu début décembre. « Nous sommes encore à la phase diagnostic mais cette instance a vocation à être le lieu de concertation privilégié pour tous les acteurs de l’eau dans la Vallée », témoigne Jean-Maurice Leroy, membre de la Cle du Sage.
Sarah Pétiard

Environnement

La charte pour le développement de bonnes pratiques agricoles

Dans le cadre de la charte pour le développement de bonnes pratiques agricoles respectueuses de l’environnement dans la vallée de l’Authion, les actions proposées pour la maîtrise de l’irrigation concernent d’une part, la gestion du matériel, notamment en l’optimisant par l’emploi de retournement automatique ou de brise-jet en bout de parcelle et la mise en place de régulateurs électroniques, et d’autre part, les pratiques d’irrigation. Ces dernières s’axent sur des outils d’aide à la décision pour le suivi de l’irrigation : l’utilisation d’un pluviomètre, des avertissements météorologiques, les analyses physiques de sol pour mieux évaluer la réserve utile des sols, l’emploi d’une sonde tensiomètre individuellement ou en réseau ainsi que les logiciels prévisionnels d’irrigation.
Enfin, la charte insiste sur le suivi de formation pour aiguiser toujours plus la gestion de l’eau sur les parcelles.

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