Environnement
ZFPA : une meilleure optimisation
Environnement
Le taux de réponse pour l’enquête sur la pression azotée témoigne de l’engagement des agriculteurs.
C’est par la mise à disposition des terres et les exportations d’effluents que la baisse de la pression azotée a pu s’opérer dans les Mauges.
©
AA
La baisse de la charge azotée globale se confirme, même si elle est moins marquée que les années précédentes. C’est ce qu’ont pu constater les membres du groupe agri-environnement des Mauges réuni mardi dernier au CRDAM pour faire le bilan des quatre ans depuis la mise en place du dispositif ZFPA (Zone de forte pression azotée). « La mise en place de la ZFPA dans les Mauges a été portée par un investissement professionnel fort pour la reconquête de la qualité de l’eau. Plus d’une vingtaine de réunions sur le terrain ont été réalisées et 1 500 agriculteurs rencontrés, des démarches auprès des organismes économiques et des couvoirs ont également été réalisées. L’implication des agriculteurs après quatre ans reste forte, preuve en est le taux de participation proche des 100 % pour l’enquête azote », a témoigné Pascal Gallard, président du CRDA dans son message d’accueil.
Pour 2005, 98 % des exploitations excédentaires qui ont mis en place des mesures de résorption sont maintenant sous le seuil des 170 kg/ha. Si dans les premières années la diminution du cheptel était effective, ce point est marginal en 2005. C’est bien l’amélioration des pratiques qui permet cette évolution. En 2005, plus de 220 exploitations ont augmenté leur surface d’épandage grâce à des terres mises à disposition par des tiers. Depuis 2004, ce nombre tend à diminuer, ceci est lié à une meilleure optimisation des terres épandables sur l’exploitation avec des investissements en matériel d’épandage (tonne équipée de pendillards…) qui permettent de mieux répartir les effluents sur l’exploitation.
Cette optimisation permet aux exploitations de diminuer le chargement individuel sur les terres en propre en augmentant les surfaces potentiellement épandables. Ainsi on observe une baisse conséquente du nombre d’exploitations situées dans la tranche de chargement entre 130 et 170 kg. « Le dispositif a porté ses fruits, l’amélioration des plans de fumure est l’un des points clef qui a contribué à l’amélioration des pratiques, mais nos efforts ne sont pas terminés. Il est important de renforcer les échanges entre agriculteurs qui ont des terres disponibles et ceux qui en ont besoin pour conforter le fonctionnement des unités de production. La pression urbaine dans certains secteurs devient également un problème et réduit les surfaces potentiellement épandables, fragilisant ainsi certaines exploitations », a conclu Jean-Paul Piet, secrétaire général de la FDSEA.
La commission agri-environnement des Mauges a donc de nouveaux chantiers en perspective et cette réunion a été l’occasion d’élargir les thématiques présentes sur le territoire comme les déchets ou encore le phosphore.
Sarah Pétiard
Pour 2005, 98 % des exploitations excédentaires qui ont mis en place des mesures de résorption sont maintenant sous le seuil des 170 kg/ha. Si dans les premières années la diminution du cheptel était effective, ce point est marginal en 2005. C’est bien l’amélioration des pratiques qui permet cette évolution. En 2005, plus de 220 exploitations ont augmenté leur surface d’épandage grâce à des terres mises à disposition par des tiers. Depuis 2004, ce nombre tend à diminuer, ceci est lié à une meilleure optimisation des terres épandables sur l’exploitation avec des investissements en matériel d’épandage (tonne équipée de pendillards…) qui permettent de mieux répartir les effluents sur l’exploitation.
Cette optimisation permet aux exploitations de diminuer le chargement individuel sur les terres en propre en augmentant les surfaces potentiellement épandables. Ainsi on observe une baisse conséquente du nombre d’exploitations situées dans la tranche de chargement entre 130 et 170 kg. « Le dispositif a porté ses fruits, l’amélioration des plans de fumure est l’un des points clef qui a contribué à l’amélioration des pratiques, mais nos efforts ne sont pas terminés. Il est important de renforcer les échanges entre agriculteurs qui ont des terres disponibles et ceux qui en ont besoin pour conforter le fonctionnement des unités de production. La pression urbaine dans certains secteurs devient également un problème et réduit les surfaces potentiellement épandables, fragilisant ainsi certaines exploitations », a conclu Jean-Paul Piet, secrétaire général de la FDSEA.
La commission agri-environnement des Mauges a donc de nouveaux chantiers en perspective et cette réunion a été l’occasion d’élargir les thématiques présentes sur le territoire comme les déchets ou encore le phosphore.
Sarah Pétiard