Rouge des prés
Assurer le revenu en privilégiant le gabarit et l’autonomie alimentaire
Rouge des prés
Éleveur dans les Mauges, Vincent Marchand privilégie l’autonomie alimentaire pour nourrir son élevage.
L’éleveur a pris la suite de son père, à Bourgneuf-en-Mauges, en 2008.
©
AA
Faire de la viande. L’éleveur Vincent Marchand en a fait la priorité de son élevage de rouges de prés. Installé depuis 2008, l’éleveur a opté pour un système naisseur engraisseur, à La Tréboischère, à Bourgneuf-en-Mauges. “La sélection, ça m’intéresse, mais l’amortissement est long. Ce n’est pas ma priorité pour l’instant. Ce qui compte, c’est la rentabilité économique de mon exploitation”. Et pour cela, l’éleveur privilégie dans sa sélection génétique “le format et le gabarit avec une source viande”. Sur l’exploitation, 40 tonnes de viande sortent chaque année, en appellation d’origine contrôlée Maine-Anjou.
1,5 Smic de revenu
Autre caractéristique de l’élevage : l’auto-alimentation. Sur ses 91 hectares, plus de la moitié est consacrée à la prairie. Sinon, il cultive du blé, de la paille, du méteil. Et sur 4,5 hectares irrigués, il produit du maïs grain. “Toutes mes cultures servent à l’alimentation de mes animaux, je vends un peu de blé”. Il est presque en autonomie complète. “Je me contente d’acheter le soja et les concentrés.” Pour alimenter ses taurillons, l’éleveur a opté pour l’enrubannage. “Ce n’est pas commun”, reconnaît l’agriculteur. “Au final, je dois les engraisser un mois de plus”. Son système d’exploitation marche puisque l’éleveur se dégage 1,5 Smic, d’après l’analyse économique réalisée sur son exploitation*. Pour assurer un revenu à sa femme qu’il vient d’embaucher à mi-temps, Vincent Marchand a installé des serres pour se lancer dans les semences potagères.
* L’éleveur a participé au groupe Ceta. Un groupe de 20 éleveurs rouge des prés a analysé les coûts de production de leur élevage pour mieux évaluer leur revenu.Assemblée générale
1,5 Smic de revenu
Autre caractéristique de l’élevage : l’auto-alimentation. Sur ses 91 hectares, plus de la moitié est consacrée à la prairie. Sinon, il cultive du blé, de la paille, du méteil. Et sur 4,5 hectares irrigués, il produit du maïs grain. “Toutes mes cultures servent à l’alimentation de mes animaux, je vends un peu de blé”. Il est presque en autonomie complète. “Je me contente d’acheter le soja et les concentrés.” Pour alimenter ses taurillons, l’éleveur a opté pour l’enrubannage. “Ce n’est pas commun”, reconnaît l’agriculteur. “Au final, je dois les engraisser un mois de plus”. Son système d’exploitation marche puisque l’éleveur se dégage 1,5 Smic, d’après l’analyse économique réalisée sur son exploitation*. Pour assurer un revenu à sa femme qu’il vient d’embaucher à mi-temps, Vincent Marchand a installé des serres pour se lancer dans les semences potagères.
H. R.
* L’éleveur a participé au groupe Ceta. Un groupe de 20 éleveurs rouge des prés a analysé les coûts de production de leur élevage pour mieux évaluer leur revenu.Assemblée générale