Coup de pouce à l’apprentissage
Lors de sa prestation à Canal +, le 19 avril, le président de la République a promis que les très petites entreprises « ne paieront plus rien » pour les apprentis mineurs qu’elles emploient. En effet, à partir de la rentrée prochaine, voire plus tôt, la puissance publique prendra en charge – sous forme d’une indemnité versée chaque trimestre – 100 % de la rémunération des apprentis mineurs, lors de leur première année, dans les entreprises de moins de 11 salariés. Les employeurs bénéficiaient déjà d’une exonération de cotisations sociales à l’exception de celles dues au titre des accidents du travail et des maladies professionnelles. Sont également parus au journal officiel deux décrets qui entreront en vigueur le 2 mai, très attendus par la FNSEA qui était d’ailleurs montée « au créneau » à plusieurs reprises sur le sujet. Le premier, appelé « décret escabeaux » autorise les apprentis mineurs à travailler en hauteur sur « des échelles, escabeaux et marchepieds ». Jusqu’ici il était interdit aux employeurs de mobiliser des apprentis pour des travaux de cueillette par exemple. Le second surnommé « machines dangereuses » remplace l’autorisation préalable de l’inspection du travail pour la réalisation de travaux dangereux par les apprentis, par une simple déclaration.