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Des pistes pour mieux valoriser les agneaux bio

La saisonnalité de la production d’agneaux bio pénalise les mises en marché. L’attente des consommateurs est pourtant réelle sur ce produit.

En 2018, le Maine-et-Loire comptait 6 éleveurs ovins bio.
En 2018, le Maine-et-Loire comptait 6 éleveurs ovins bio.
© Archives AA

En Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes, 50 éleveurs ovins sont membres d'Unebio,pour un effectif total de 2 000 têtes. Entre 2016 et 2017,le nombre d’agneaux abattus a progressé de 12 % - de 1 300 à 1 400.

Mais le groupement voudrait en faire plus. Problème : la saisonnalité de la production d’agneaux bio réduit fortement la marge de manoeuvre commerciale. « Dans le nord de la France, les sorties s’étalent majoritairement de juillet à décembre, ce qui ne correspond pas au pic de consommation constaté à Pâques, et dans une moindre mesure à Noël », indique Camille Brillion, coordinatrice filière chez Unebio.

En 2018, Interbev a bien lancé une campagne de communication sur “l’agneau bio d’automne” afin d’inciter les amateurs à changer leurs habitudes de consommation, « mais il est encore trop tôt pour mesurer son impact réel », reconnaît Camille Brillion. Le groupement incite aussi ses adhérents à dynamiser eux-mêmes la filière, notamment par des animations en magasin afin de pouvoir dialoguer avec les chefs bouchers et les consommateurs.

« Le creux dans la valorisation est particulièrement sensible sur les produits transformés », estime Agnès de Tournadre, responsable de secteur Normandie Poitou-Charentes Pays-de-la-Loire chez Unebio. Un marché dominé par la tranche des 18-35 ans. Des recherches sont en cours pour identifier d’autres produits carnés à base d’agneau bio, « mais nous devrons nous efforcer d’équilibrer la valorisation, entre des animaux typés découpe et des animaux typés boucherie », met en garde Agnès de Tournadre.

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