Rouge des prés
Des taureaux de qualité vendus à prix record
L’élite des reproducteurs a été vendue aux enchères au Domaine des rues.
Autour du ring, les éleveurs sont nombreux à admirer les taureaux pour la vente aux enchères de reproducteurs, rouge des prés à Chenillé-Changé, mercredi 15 mai. Au total, 26 reproducteurs étaient mis aux enchères. Valeur génétique, typage culard, mesures de performances zootechnique... Les taureaux ont été évalués à la station de contrôle du Domaine. Un gage de qualité qui fait ses preuves puisque tous ont trouvé preneurs. Les acquéreurs ? Des agriculteurs du coin ou des départements voisins mais aussi d’Ille-et-Vilaine, du Calvados, des Ardennes et de la Moselle et même de l’étranger. En effet, trois taureaux vont être exportés aux Pays-Bas.
Christophe Buttez est éleveur dans les Ardennes. Il est venu avec son père pour trouver un nouveau reproducteur : “Nous n’avons pas le choix, il n’y a pas de rouge des prés vers chez nous.” Il connaît le Domaine, il n’en est pas à son premier déplacement dans le Maine-et-Loire. “Ici, on sait qu’on trouve de la qualité.” La preuve en est avec l’investissement qu’il vient de faire. Haiku, un taureau sarthois avec un index génétique de développement musculaire de 107 et de développement squelettique de 106. “C’est un animal homogène qui pourra me donner des animaux avec de la viande”, se réjouit Christophe Buttez. “En plus, il a des origines que je ne connais pas du tout.” Haiku a été vendu 4 300 €. L’éleveur lui-même revend des reproducteurs en Belgique.
La plus forte enchère revient au taureau Hannibal, un taureau du Maine-et-Loire né sur l’exploitation de Gérard Libault, qui a été vendu à Patricia Lemercier.
La Sica ne peut que se réjouir des résultats de cette vente aux enchères puisque les taureaux ont été vendus pour un prix moyen record de 3 070 €.