Viande
Devenir boucher, des débouchés assurés
Succès du premier salon régional des métiers de bouche.
Si le boucher n’avait pas son salon attitré, c’est chose faite. Lundi 13 octobre a eu lieu le premier salon régional des bouchers charcutiers traiteurs au parc expo d’Angers. Comme le constate Michel Garnier, président du syndicat de la profession : “le boucher est l’enfant pauvre des métiers de bouche dans les salons. Il n’est pas assez visible.” Pourtant, la profession n’a rien à leur envier. “Il y a 4 000 postes à pourvoir en France. On compte 100 jeunes en apprentissage cette année alors qu’il y a 5 ans, la chambre des métiers n’en recensait qu’une dizaine.” Les raisons de cet engouement ? Les médias qui véhiculent une image positive du métier. Et les salaires attractifs de la profession ne gâchent rien. “Avec un CAP et un brevet professionnel, un jeune de 25 ans a un salaire de 1 700 à 2 000 euros net.” Pour preuve de cette attractivité, “il y a 12 reprises en deux ans dans le Maine-et-Loire.” Comme Kévin Boileau. à 26 ans, il a sa propre boucherie depuis juillet 2013 à Saint-Mathurin-sur-Loire. Ce qui lui plaît ? La diversité du métier. “Que ce soit le travail de la viande, la préparation des plats ou encore la relation avec le client”...