Festi élevage
Du 7 au 9 septembre à Chemillé
Un numéro spécial de huit pages à découvrir en encartage dans l'Anjou agricole du 31 août 2012.
édito de Claude Cesbron, président de Festi élevage
Non, l’élevage n’est pas mort !
Cette année nous souhaitons mettre en évidence l’importance de l’élevage sur la vie de notre département.
Le scénario apocalyptique qui vient de nous être décrit est sans doute quelque peu pessimiste, mais c’est bien ce que l’on peut craindre si l’élevage venait à disparaître du Maine-et-Loire.
Notre profession contribue à créer de nombreux emplois tant en amont qu’en aval de notre production, ce qui permet de maintenir une densité de population importante dans nos campagnes, et c’est toute la vie économique, associative, culturelle, sportive de nos communes qui en bénéficie.
Certes, avec la flambée des cours des céréales, de nombreux éleveurs se posent des questions sur la rentabilité de leur exploitation. La tentation est grande de vendre les vaches pour cultiver plus, mais pour cela il faut que les trois quarts d’entre nous disparaissent pour que les quelques restants aient assez de surface. Dans notre zone d’élevage, une bonne partie des terres n’est pas cultivable, ou de qualité médiocre. C’est bien l’élevage qui valorise le mieux ces terres-là.
Et puis, nous pouvons raisonnablement penser que les prix de nos produits vont progresser puisque la demande est aujourd’hui supérieure à l’offre, notamment en viande bovine. Enfin, je pense que Festi élevage est un merveilleux antidote à la morosité quand on voit les mines réjouies des éleveurs et des sponsors qui exposent à Chemillé. Ce rassemblement annuel vient renforcer la passion des producteurs qui croient toujours en leur métier.
Non, l’élevage ne peut pas mourir.
Vive le 18ème Festi élevage.