En Maine-et-Loire, un auteur de BD s’immerge dans le monde du végétal
A l’initiative du CRDA Baugeois-Vallée, une bande dessinée sur les métiers du végétal est en chantier à Mazé-Milon. Sortie en janvier 2018. Pour réaliser ce projet, François Salembier, auteur de BD angevin, va à la rencontre des acteurs du végétal spécialisé.
Une bande dessinée pour faire découvrir à tous, et surtout aux plus jeunes, les métiers du végétal. L’initiative a germé il y a quelques années déjà au sein du CRDA Baugois-Vallée. Elle va se concrétiser par une sortie annoncée en janvier prochain, une date pas choisie tout à fait au hasard. Juste avant le festival de BD d’Angoulême et à une période de portes ouvertes dans les établissements de formation, cette œuvre viendra parler de la multitude des métiers du végétal, insuffisamment connus du grand public. Et pourtant, sur le territoire de la Communauté de communes de Beaufort-en-Vallée, le végétal représente pas moins de 14 % des emplois, avec des entreprises leader dans leur domaine.
« Comment les gens vivent ces métiers »
Pendant deux mois, l’auteur-illustrateur François Salembier s’est immergé dans ce monde. Carnet de croquis et tablette numérique en main, il a rencontré aussi bien des stagiaires de la formation Adema (chercheurs d’emploi), que des chefs de produit marketing ou des sélectionneurs chez
Vilmorin, ou encore des conseillers en maraîchage.
Près d’une vingtaine de visites en tout, comprenant des acteurs du territoire autour de l’emploi et du végétal. « J’ai pu voir divers métiers, de la production, de l’usine, du laboratoire, du commercial et du marketing, apprécie le jeune auteur. Je cherche à savoir
comment les gens vivent ces métiers, ce qui les passionne ». Cette masse d’informations, de témoignages collectés, formera la matière première d’un récit qui n’est pas un reportage mais bien une fiction. « Ce sera une histoire, avec du suspense, et une touche d’humour », dévoile Emmanuelle Mounier, conseillère en développement à la Chambre d’agriculture.
Lire l'intégralité de l'article dans l'Anjou agricole du 5 mai 2017.