Aller au contenu principal

Charolaises
Engraisser avec du trèfle pur

Au Gaec Aillerie, l’herbe est valorisée au maximum. À Saint-Michel et Chanveaux, les 2 frères Julien et Pierre Aillerie élèvent des
charolaises sur 176 hectares.

Le Gaec Aillerie emmènera le taureau Maréchal, lors du concours interrégional charolais qui se déroulera lors des 4 jours du Mans.
© AA

L’herbe est centrale dans l’alimentation du troupeau de Julien et Pierre Aillerie. Chaque année, ils réalisent 105 vêlages. Sur les 176 hectares que compte l’exploitation, près de 140 sont de l’herbe. Seulement, 50 % des céréales sont vendus. Tout le reste des surfaces sert à l’alimentation du troupeau. Le Gaec Aillerie atteint presque l’autonomie alimentaire. Seuls, les broutards et une partie des jeunes génisses sont complémentés avec un aliment extérieur.


Privilégier le pâturage
D’une manière générale, « les vaches sont en bâtiment uniquement de la mi novembre à la fin mars », explique Pierre Aillerie. Le reste de l’année, elles pâturent l’herbe des prairies multi-espèces. « On sème beaucoup de variétés : 4-5 graminées, 4-5 légumineuses. Et en fonction de la terre, certaines variétés s’implantent mieux que d’autres », souligne l’éleveur. Sur 5 ha, des prairies de trèfle pur sont implantées. Ces prairies sont fauchées et ensilées. Et serviront pour la ration d’engraissement des vaches réformées. « Pendant 2 mois et demi, elles sont engraissées avec du trèfle  enrubanné. Il est distribué en ration mélangé avec le triticale par le biais d’une mélangeuse. Cela permet une alimentation et une distribution pour plusieurs jours. » Une ration 100 % maison à bas coût qui leur donne entière satisfaction. Avec un poids moyen carcasse de 508 kg par vache, les éleveurs n’ont pas à rougir des performances de leurs vaches. « 54 % de nos vaches sont classés en U. »
Le Gaec Aillerie valorise son troupeau de charolaises par différents créneaux. Chaque année, le Gaec compte 105 vêlages. Les 2 frères associés engraissent les femelles. Leur vente représente plus de 40 % du chiffre d’affaires de l’élevage allaitant. Elles sont commercialisées auprès de SVA Jean Rozé. Ils vendent des broutards à engraisser. Et enfin, 18 à 20 reproducteurs sont commercialisés dans d’autres élevages. Cette dernière activité correspond à 35 % du chiffre d’affaires de l’élevage.

H.R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Megane Colineau, Aubin Maussion et Paul Asseray ont témoigné de leur parcours à l'installation.
Conseils aux futurs installés

Au forum à l'installation de JA49, jeudi 14 novembre, au Domaine du Matin calme (Juigné-sur-Loire), trois jeunes installés ou…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois