Aller au contenu principal

Interview
Faire connaître les apports de l’irrigation

Pascal Laizé, responsable environnement à la FDSEA.

Pascal Laizé
Pascal Laizé
© AA

Le 13 avril prochain, les agriculteurs irrigants ont prévu d’organiser un meeting à Paris. Pourquoi cette mobilisation ?
Pascal Laizé :
des manifestations ont déjà eu lieu, comme à Toulouse ou à Mont-de-Marsan, lorsque les agriculteurs ont découvert le niveau des volumes prélevables définis par les agences de l’eau. En Charente- Maritime, à la diminution des volumes prélevables, s’est ajoutée l’interdiction de réserves.
Il n’est donc pas inutile de rappeler que l’irrigation est un moyen de production, ce qui n’est d’ailleurs pas nouveau.
Il est donc nécessaire de le faire savoir et de se mettre d’accord avec nos concitoyens en leur rappelant le pourquoi de 
l’irrigation, à savoir produire les aliments qu’ils consomment.

Vous considérez que les messages sont tronqués ?
On entend qu’un son de cloche. On a sans doute oublié que la France est un pays tempéré qui a énormément d’eau : une disponibilité de 20 m3 d’eau par habitant et par jour. C’est beaucoup. Pourquoi ne pourrait- on pas en prendre un peu pour irriguer, et produire une alimentation de proximité ?
Quant aux réserves, il faut redire qu’elles constituent l’alternative idéale au pompage dans les cours d’eau, en particulier en période d’étiage. La moindre des cohérences conduit à ne pas s’opposer et à l’irrigation et au stockage.

S’ajoutent aussi les réticences financières…
Absolument. Sans financement public, pas de stockage. Je pense que les pouvoirs publics portent une part de responsabilité. De la même façon, mettre en place des redevances dissuasives participe du même procédé.

Comment va se passer cette journée du 13 avril ?
Plusieurs interventions sont prévues, dont celle de Sylvie Brunel, géographe, enseignante, qui s’intéresse à l’alimentation des peuples. Des hommes politiques et des élus syndicaux prendront également la parole afin de faire le point sur l’avancement des dossiers. J’ajoute que tout le monde doit se sentir concerné par l’irrigation car elle détermine une partie de l’alimentation. Et cela, on a besoin de le faire savoir.

Recueilli par M. L.-R.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Jean-Claude Bretault, 55 ans et Vincent Ory, 45 ans, associés de l'EARL de la Bouillère. Installés sur 150 ha, ils élèvent 75 truies en naisseur-engraisseur et 73 vaches laitières. Il y a un robot de traite depuis 2009.
Qui pour remplacer Jean-Claude ?
À l'EARL de la Bouillère à Mauges-sur-Loire (La Pommeraye), Jean-Claude Bretault a entrepris, avec son associé, une série de…
Yohann Serreau, producteur en Eure-et-Loir, président de l'Unell.
Ruptures de contrats avec Lactalis : "Une solution pour chaque éleveur à la fin de l'année"

Suite à la décision unilatérale de Lactalis d'interrompre la collecte auprès de 272 éleveurs,  l'Unell (Union nationale…

Nicolas Le Labourier, de Quatuor Transactions et Gwenaëlle Durand, de Cerfrance Maine-et-Loire, ont évoqué l'accompagnement à la transmission d'entreprise effectué par les deux structures partenaires.
Après 2 années favorables,  des temps plus compliqués
Cerfrance Maine-et-Loire a dressé la semaine dernière un bilan des résultats économiques de l'année 2023, les tendances pour l'…
Un ciné-débat sur les femmes en agriculture

Rencontre avec Valérie Gohier, ancienne agricultrice et aujourd'hui formatrice, qui témoignera à la soirée ciné-débat…

Patrick Pineau et sa fille Marie, de l'entreprise Atlantic Aviculture Services, installée à Tillières
Atlantic aviculture services prend son envol

Société créée en 2009 par Patrick Pineau, AAS (Atlantic aviculture services) continue, malgré les aléas sanitaires, à…

Maladie hémorragique épizootique en France.
Point sur la MHE et la FCO en Maine-et-Loire
Le Maine-et-Loire est largement touché par la MHE et dans une moindre mesure, la FCO8. Aucun cas de FCO 3 à ce jour.
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois