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FCO : la zone de surveillance aux portes de l'Anjou

Le Maine-et-Loire n'est pas en zone réglementée. Il n'y a donc pas de restrictions de mouvement des animaux.

© AA

De nouveaux foyers de fièvre catarrhale ovine ont été découverts dans plusieurs cheptels de l'Allier, la Creuse et du Puy-de-Dôme. Ces confirmations conduisent à une révision de la zone réglementée (rayon de 150 km autour des foyers).
Des mesures ont été prises afin de prévenir tout risque de propagation de la maladie : les élevages atteints par la FCO ont été placés sous surveillance renforcée.
Dans le périmètre interdit (voir carte), tous les mouvements d'animaux (entrée-sortie et au sein de la zone) sont interdits ainsi que les rassemblements d'animaux.
Dans la zone de protection, des mesures de gestion sont appliquées : restriction des mouvements d'animaux entre les zones de statut différent, interdiction de regroupement, surveillance active et vaccination.


Conditions applicables aux mouvements d'animaux
à ce stade, le Maine-et-Loire n'est pas en zone réglementée. Il n'y a donc pas de restrictions de mouvement des animaux. Cependant attention, tout animal provenant du département, qui entre dans la zone réglementée acquiert le statut de la zone où il est introduit, et ne pourra donc pas revenir dans le département sauf pour abattage immédiat ou cas dérogatoires (veaux de 8 jours, manifestations avec présentation d'animaux, échanges et export).
Sur le territoire national, pour les mouvements d'animaux d'abattage, trois cas sont prévus avec un principe commun : que le chargement des animaux se fasse en commençant la tournée par la zone au statut le plus favorable. Dans la zone réglementée, les mouvements sont autorisés si les animaux ne présentent pas de signe clinique le jour du départ, si les moyens de transport sont désinsectisés, si le transport jusqu'à l'abattoir est direct, et si l'abattage a lieu dans les 24 heures après l'arrivée des animaux à l'abattoir.
Pour les échanges et l'export, des accords bilatéraux et certificats sanitaires entre la France et les pays importateurs sont en cours de négociation. « Les conséquences économiques sur les marchés avec l'apparition de la FCO sont considérables, et les inquiétudes et les difficultés économiques sont évidentes », constate Philippe Blanquefort, directeur du GDS Maine-et-Loire. à cause des délais de vaccination à respecter, le marché risque d'être perturbé.

12 élevages angevins contrôlés
Une enquête sérologique est mise en place au niveau national pour évoluer la diffusion de la FCO sur le territoire français. 60 troupeaux dans chaque région vont être contrôlés. Dans le Maine-et-Loire, douze élevages sont concernés. Ils sont désignés de manière aléatoire. « Dans ces élevages, 30 animaux seront soumis à une prise de sang pour détecter une susceptible présence silencieuse de la maladie », explique Didier Boisseleau, directeur de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations). Le directeur invite les éleveurs concernés à « collaborer rapidement pour pouvoir faire un point de situation au plus vite ». Comme le Maine-et-Loire est encore en zone indemne, pour Didier Boisseleau, « il faut rester vigilant mais ne pas céder à la panique. En cas de questionnement ou de doute, il faut s'informer auprès de son vétérinaire. »

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