Fin des quotas: la FNPL se refuse à imaginer «des entreprises qui manquent de lait»
André Bonnard, secrétaire général de la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) se refuse à imaginer «des entreprises qui manquent de lait». Il s’est exprimé sur le sujet lors de la présentation du « livre blanc », donnant les grandes lignes directrices du syndicat pour les années à venir, le 14 avril, à Paris. Thierry Roquefeuil, président de la FNPL, a rappelé de son côté qu’« il est surprenant d’entendre que les industriels français ont peur de produire du lait lors de l’assemblée général de Syndifrais », le 2 avril dernier. La FNPL défend la liberté d’entreprendre des éleveurs (produire plus ou non) qui passera par une réflexion sur la contractualisation et certaines décisions pour en améliorer le dispositif. Elle refuse, entre autres, la clause d’exclusivité de l’approvisionnement en lait d’un éleveur à un industriel, présente dans certains contrats. La mobilité des volumes peut être effectivement une façon de fluidifier le marché dans un univers sans quota. Elle revendique également les contrats collectifs entre organisations de producteurs et industriels afin d’amener de la souplesse dans les échanges et de redonner du pouvoir aux éleveurs dans les relations commerciales.