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Fin du TODE, emplois et productions menacés

Huit organisations représentant le végétal spécialisé du Maine-et-Loire ont alerté la députée Stella Dupont, le 21 septembre, sur les conséquences de la suppression du TODE pour l'emploi agricole.

Les représentants des huit organisations agricoles ont interpellé la députée Stella Dupont sur les conséquences désastreuses pour l’emploi saisonnier en Anjou.
Les représentants des huit organisations agricoles ont interpellé la députée Stella Dupont sur les conséquences désastreuses pour l’emploi saisonnier en Anjou.
© AA

Le torchon brûle entre le gouvernement et les agriculteurs sur le dossier TODE. Et le Maine-et-Loire est en première ligne dans ce combat avec 3 000 employeurs concernés et 41 000 contrats saisonniers signés chaque année. Avec un impact de 189 euros par mois et par saisonnier, cette mesure représente une perte globale de 8,5 millions d’euros pour les employeurs agricoles du département. Et forcément cela va encore plomber un peu plus la compétitivité des entreprises agricoles face aux concurrents étrangers.

.Les rencontres se multiplient donc pour alerter pouvoirs publics et élus locaux. Après une entrevue avec le conseiller agricole d’Edouard Philippe le 17 septembre, une délégation agricole a rencontré Stella Dupont, députée de Maine-et-Loire et membre de la commission des Finances à l’Assemblée nationale. La délégation s’est voulue représentative des filières puisque toutes les composantes du végétal spécialisé en Anjou étaient représentées (FDSEA, JA49, FNPHP de l’Anjou et du Maine, Syndicat Départemental des Producteurs de Fruits (SDPF), Fédération Viticole de l’Anjou et de Saumur, Vignerons Indépendants, section Légumes FDSEA, Syndicat des Producteurs de Semences de Maïs (SPSM) et le Sammsa). Preuve en est que le sujet inquiète fortement.

Chiffres à l’appui, plusieurs exemples concrets ont été présentés à la députée, comme celui de Louis-Luc Bellard, arboriculteur à Ste-Gemmes-sur-Loire : « l’activité arboricole est liée à l’emploi saisonnier, si la décision se confirme il y aura une vague d’arrachage dans de nombreux vergers ». Pour Olivier Brault, viticulteur à Brissac : « le risque est que les domaines viticoles fassent appel de plus en plus à de la main d’œuvre étrangère ». Tous les exemples présentés ont permis de montrer à Stella Dupont l’impact réel de l’arrêt du dispositif sur les exploitations. La balle est désormais dans le camp des politiques.

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