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Santé animale
GDS: une caisse coups durs très sollicitée

Quelques élevages très touchés par la maladie de Schmallenberg.

Les trois domaines d’intervention du GDS restent l’assainissement et la mutualisation, les prophylaxies obligatoires et qualifications, et la prévention. Cette dernière gagne sans cesse en importance.
Les trois domaines d’intervention du GDS restent l’assainissement et la mutualisation, les prophylaxies obligatoires et qualifications, et la prévention. Cette dernière gagne sans cesse en importance.
© AA

En 2012-2013, plus de 480 000 euros d’aides ont été versés aux éleveurs adhérents  au GDS (Groupement, départemental sanitaire).La caisse coups durs, un des piliers  des activités du GDS, a été particulièrement sollicitée (+33% par rapport aux prévisions).En cause principalement, un nombre élevé d’avortements dus au virus de Schmallenberg.Quelques élevages ont été durement touchés.
Le bilan de l’activité a été présenté mardi 1er octobre, à Angers, à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de la structure.Excepté cet épisode Schmallenberg, l’actualité sanitaire est qualifiée par le GDS de “relativement clémente pour les prophylaxies obligatoires, par rapport à d’autres départements français”.
La tuberculose, maladie qui est à l’origine de la création des GDSil y a 50 ans, continue de préoccuper les professionnels, puisque 20 foyers ont été recensés dans le Grand Ouest depuis 2011. Le Maine-et-Loire a connu un nouveau cas, suite à un achat de bovin provenant du Sud-Ouest.La vigilance est renforcée vis-à-vis des animaux provenant des départements à risque (Côte d’Or, Dordogne, Pyrénées Atlantiques).“Ils restent à l’origine des foyers récents, dans le Grand Ouest, a rappelé Philippe Blanquefort, directeur du GDS.Nous conseillons une tuberculination à l’achat, prise en charge à 50 %par le GDS, si l’animal vient d’un département à risque.”

Dépistage de la paratuberculose
Nouveau cette année, le dépistage de la paratuberculose a été demandé par 60 % des éleveurs adhérents.Le Maine-et-Loire est le 4e département français à le réaliser.Une avancée, puisque cette analyse (mélanges de sang ou tank de lait) permet d’avoir une idée de  la présence de la maladie latente, avant les signes cliniques.5% des élevages testés ont été identifiés “à risque élevés” et la prévention a pu y être accentuée.
Quant à la BVD (maladie des muqueuses), elle a nécessité moins de nouveaux plans d’assainissement, avec moins d’élevages nouvellement touchés.Mais la vigilance reste de mise, notamment  dans les pâtures.
Enfin, dans le cadre de la mise en place de la nouvelle gouvernance sanitaire, la reconnaissance des GDScomme OVS (Organismes à vocation sanitaire) est attendue d’ici la fin de cette année.

S.H.

CHIFFRES

Le nombre de cheptels adhérents au GDSest en baisse régulière.2 879 en 2012-2013, contre 4 285 il y a dix ans et 6 958 il y a vingt ans.
Le nombre de bovins inscrits (327 025 pour 2012-13), est lui aussi en baisse (- 12 616 bovins).Une évolution due, en ordre d’importante, aux non renouvellements d’adhésions, à des variations d’effectifs à la baisse chez des adhérents, et aux cessations d’activité.

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