Seenovia
GenoCellules fait des émules
L'assemblée générale de Seenovia s'est tenue, mardi 8 juin, à Terra Botanica à Angers. Retour sur le thème abordé : "Une nouvelle aire pour le génotypage : indexation, qualité du lait, nutrition santé."
L'assemblée générale de Seenovia s'est tenue, mardi 8 juin, à Terra Botanica à Angers. Retour sur le thème abordé : "Une nouvelle aire pour le génotypage : indexation, qualité du lait, nutrition santé."
Voilà 10 ans que le génotypage a fait son apparition en France. Cette technique permet, à l'aide d'une puce à génotyper, d'obtenir la carte génétique propre de chacune des femelles. Les éleveurs se sont emparés de la technique pour améliorer les performances de leur élevage. La baisse des tarifs du génotypage a aussi favorisé son développement. "Aujourd'hui, il faut compter entre 30 et 35 euros pour génotyper une vache. Auparavant, c'était 4 fois plus cher", explique Yoann Gandais, responsable marché génomique pour Seenovia.
La génomique pour contrôler les cellules
La génomique est utilisée chez les adhérents de Seenovia à travers le service GenoCellules. Depuis janvier 2018, le groupe propose de dénombrer les comptages cellulaires de chaque vache grâce au génotypage d’un échantillon de lait de tank et à celui des vaches traites. "En moyenne, pour un élevage de 80 vaches pour 18 analyses de tank, il faut compter 38 euros/VL/an", précise Yoann Gandais. Sans compter le coût du génotypage de l'ensemble du troupeau. L'intérêt pour l'éleveur ? "Repérer au plus vite les vaches à cellules pour agir rapidement et utiliser les données génomiques dans sa stratégie de sélection et de renouvellement du troupeau", explique-t-il.
Une technique qui s'exporte
En 2020, Seenovia dénombrait 350 éleveurs adhérents utilisateurs de GenoCellules (contre 150 en 2019). Et la technologie française plait ! "GenoCellules s'exporte en Allemagne et au Royaume-Uni", explique Jean-Bernard Davière, responsable RetD pour Seenovia et Seenergi. En Allemagne, le service est en route depuis juin. Au Royaume-Uni, il devrait démarrer en novembre. "Des discussions sont en cours dans d'autres pays de l'Europe et du Monde", précise le responsable en charge de la recherche et du développement.
Fort de ce succès, Seenovia souhaite développer ses services. D'un côté, il prévoit une simplification de la procédure de déclaration sur le site de GenoCellules. "Deux visuels permettront à l'éleveur d'identifier rapidement les nouveaux animaux contributeurs de cellules, ceux qui le sont toujours, etc..". De l'autre, Seenovia teste un service GenoCellules régulier : 1 fois par semaine. Ces nouveaux services seront proposés à partir de novembre ou décembre.
Génotyper les petits ruminants ?
L'entreprise de conseil en élevage expertise aussi la technologie en élevage de petits ruminants : en chèvres et en brebis laitières. "Nous savons que nous sommes capables de le faire", explique Jean-Bernard Davière. Seenovia réfléchit à un éventuel modèle économique.