Histoire : “être un paysan angevin” se décline au fil du siècle
A l’occasion des commémorations du centenaire de la 1ère guerre mondiale, la Draaf a publié une étude* retraçant l’évolution de l’agriculture ligérienne depuis ce conflit majeur
Le paysage agricole a considérablement évolué tout au long du XXème siècle, notamment suite aux impulsions données par les politiques nationales après la 2nde guerre mondiale. Les exploitations diminuent en nombre, tout en s’agrandissant. En 1929, 256 000 fermes sont rencensées en Pays-de-la-Loire, contre seulement 30 000 en 2016. Dans le même temps, la SAU moyenne passe de
8,6 ha à 61,2 ha. à l’échelle de la région, la surface agricole utilisée a chuté de 20 %.
En 1929, la SAU moyenne d’une exploitation du Maine-et-Loire était de 8,8 ha, dont 6,8 ha de terres labourables. Les céréales s’étendaient sur 3,5 ha (2,42 ha de blé tendre, 43 ares d’avoine, 17 ares d’orge et 1 are de maïs). 1/2 ha était occupé par la vigne. Concernant le cheptel, les bovins étaient environ au nombre de 6 (dont 2 à 3 vaches). La ferme comptait aussi une vingtaine d’animaux de basse-cour (volailles et lapins), 1 à 2 cochons, 1 à 2 équidés (ânes et chevaux), et plus rarement un mouton et une chèvre.