Aller au contenu principal

« La hausse des prix doit être répercutée »

Questions à Dominique Godard, président de l’Organisation de producteurs Ligérienne (éleveurs livrant à l’entreprise Lactalis).

Près de 90 producteurs de lait livrant à Lactalis se sont rassemblés au Pin-en-Mauges, lundi 19 décembre.
Près de 90 producteurs de lait livrant à Lactalis se sont rassemblés au Pin-en-Mauges, lundi 19 décembre.
© D R

>> Où en est le prix du lait et quelles sont les perspectives pour début 2017  ?
Dominique Godard : le prix est de 296 euros/1 000 litres en novembre et devrait être d’un peu plus de 300 euros/1 000 litres pour décembre. Le prix moyen dans l’Ouest devrait s’établir à 276 ou 277 euros/ 1 000 litres sur l’année, conformément à l’accord trouvé cet été avec Lactalis.
Mais pour l’heure, aucun prix n’a été fixé pour janvier. L’entreprise se montre frileuse. Les producteurs ne comprennent  pas, en voyant l’évolution des prix des matières premières, que la hausse du prix ne leur soit pas répercutée complètement. La fédération des industries laitières concède que les prix sont meilleurs, mais elle évoque la guerre des négociations avec la GMS.
Cela, les producteurs ne l’admettent vraiment pas. La crise dure depuis 18 mois, il n’y a plus de trésorerie dans les exploitations, et personne ne veut afficher un prix. Il faudrait une augmentation de 10 à 15 % du prix du lait dès le début d’année. Les producteurs paient les pots cassés de la politique de promotion qui a été faite dans les GMS cette année. Il y a rarement eu autant de promos qu’en 2016.


>> Dans quel état d’esprit sont aujourd’hui les producteurs livrant à Lactalis ?
Ils sont conscients que face à une entreprise comme celle-ci, il faut être le plus possible regroupés. Parce que sur la répartition de la valeur ajoutée, on constate que les producteurs sont toujours les parents pauvres.

 

Plus d'informations dans l'Anjou agricole du 23 décembre 2016.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

À Angers, le quartier Ney était inaccessible (photo), obligeant  notamment les salariés de la Chambre d'agriculture à être transportés dans des barques.
Il y a 30 ans, la "crue du siècle"
La crue de fin janvier 1995 a marqué les mémoires des Angevins et pas seulement celles des agriculteurs impactés par les…
Une photographie du loup aperçu en Maine-et-Loire.
La présence du loup officiellement reconnue dans le Maine-et-Loire
On l'avait compris depuis quelques semaines, ce n'était qu'une question de temps avant que la présence du grand prédateur ne soit…
Un aspirateur à ravageurs en test au lycée le Fresne

La société Pyrene Automation a conçu un aspirateur à insectes ravageurs, en expérimentation à Sainte-Gemmes-sur-Loire.

Serge Zaka, docteur en agroclimatologie.
L'impact du climat du 21e siècle sur nos filières végétales
Pour son 1er rendez-vous de la Transition Agri, le Crédit Agricole Anjou Maine a invité le 18 décembre le désormais célèbre…
Sept réunions ont eu lieu la semaine dernière pour présenter les changements pour la campagne d'irrigation 2025.
Première campagne de gestion collective de l'eau
Tout exploitant souhaitant prélever pour l'irrigation sur la prochaine campagne doit formuler sa demande sur le site irrig'eau…
Une vingtaines d'étudiants des classes de secondes et Capa ont passé les tests "10 de conduite" avec les CRS.
Les élèves de la MFR Montreuil-Bellay passent le "10 de conduite"

Initiative portée par Groupama en partenariat avec Total Energie, Claas et la police nationale, l'opération "10 de conduite" s…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois