Aller au contenu principal

Vente PMS
La normande a investi pour son image

Un véritable salon de la normande à Landemont.

Lors de la vente de génisses, les enchères ont atteint 6 800 euros pour Jacinta (ici présentée avec sa mère, Gaïté), une fille de Felino Isy sur Uvray, proposée par l’EARL des Vents (61).
Lors de la vente de génisses, les enchères ont atteint 6 800 euros pour Jacinta (ici présentée avec sa mère, Gaïté), une fille de Felino Isy sur Uvray, proposée par l’EARL des Vents (61).
© AA

La génétique normande attire. Les 2 et 3 juillet, à Landemont, le Gaec Corbet accueillait l’édition 2014 de la vente PMS, une réunion où sont proposées à la vente aux enchères des femelles de la race à très haut potentiel génétique. À l’issue des deux jours, Laurent Corbet soulignait : “Éleveurs, voisins… Beaucoup de gens se sont mobilisés pour faire cette belle promotion, “qui va au-delà de la normande. Des éleveurs d’autres races sont aussi venus, cela crée des échanges et les visites du grand public ont aussi été très satisfaisantes.” Sur les deux jours, “huit classes de primaire sont venues”, pour une visite guidée par de jeunes éleveurs qui ont expliqué, in situ, aux enfants le métier d’éleveur laitier.

De la base de travail
à l’animal confirmé

Du côté de la vente en elle-même, l’éleveur a constaté que l’offre était relativement adaptée aux attentes des potentiels acheteurs. “Il y a eu des acheteurs pour les vaches en lait, qui voulaient obtenir des animaux prêts à être présentés en concours, et d’autres qui se sont intéressés aux génisses pour créer des souches chez eux.” Benoît Flambard, éleveur de la Manche et animateur de la vente, partage l’analyse : “la vente a été bonne, dans un contexte pas forcément favorable. Avec la vente de génisses, nous avons vu qu’il y a des éleveurs motivés pour travailler la génétique. Toutes les génisses ont trouvé preneur.”

Pour la première fois, l’association PMS organisait sa vente au sud de la Loire. Hors du berceau, la fréquentation a été un peu moindre, mais “nous voulions nous faire connaître d’autres éleveurs”, justifie Benoît Flambard. Le renouvellement du public s’est aussi un peu fait sentir dans la tribune des acheteurs, comme l’illustre cet éleveur de Derval venu en voisin et acquéreur d’une génisse, avouant qu’il ne se serait pas déplacé jusqu’en Normandie par exemple. “Je suis venu en simple visiteur. Je ne pensais pas acheter et finalement, je me suis laissé tenter par le bon équilibre génétique de cette génisse.” Éleveur de normandes depuis 20 ans, il explique travailler un peu plus la génétique de son cheptel depuis environ 8 ans. “Si nous avons l’occasion de vendre de la génétique, nous ne nous priverons pas”, mais la première motivation qui pousse l’éleveur dans cette voie, est “d’augmenter la production par vache”, poursuit-il, comptant aussi sur sa nouvelle acquisition pour diversifier le patrimoine génétique de son cheptel.

 

Ronan Lombard

 

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout l'Anjou Agricole.

Les plus lus

Des conditions météo qui malmènent les récoltes

Les récoltes de cultures de printemps sont fortement perturbées par la pluviométrie. Reportage à La Séguinière où les…

Damien Robert, associé du Gaec LG bio au Tremblay. L'exploitation développe un système basé sur l'herbe, en pâturage, en foin et en affouragement en vert.
Leurs démarches vers l'autonomie
Le Gaec LG Bio, au Tremblay, cherche à concilier autonomie alimentaire de l'élevage et efficacité laitière. La grande majorité de…
Le site de l'Abeille 2, à Mazières-en-Mauges.
La main tendue de LSDH
aux producteurs Lactalis
Dans un communiqué daté du 11 octobre, la laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel (LSDH) a annoncé une "main tendue" aux familles de…
Michel Barnier et Annie Genevard ont visité le Sommet de l'élevage le 4 octobre 2024
Premières annonces du Gouvernement Barnier
Le Premier ministre, Michel Barnier, a arpenté le 4 octobre, les allées du 33e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne (Puy-de-…
Irrigation : en Loire-Bretagne, importante hausse de la redevance pour 2025-2030

Les membres du comité de l'agence de l'eau Loire-Bretagne et du conseil d'administration ont adopté, le 15 octobre, le 12e…

Thomas Godard fournit chaque année environ 250 tonnes de mâche à sa coopérative.
La mâche,c'est toute l'année !

Thomas Godard est maraîcher à Beaupréau-en-Mauges (La Poitevinière). Il produit principalement de la mâche, ainsi que du…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 176€/an
Liste à puce
Consulter l'édition du journal l'Anjou agricole au format papier et numérique
Accédez à tous les articles du site l'Anjou agricole
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter d'actualités
L’accès aux dossiers thématiques
Une revue Réussir spécialisée par mois