Eau
La situation des nappes et rivières du département reste critique
En l’absence de pluies significatives, l’état des nappes et des rivières est sous haute surveillance.
En l’absence de pluies significatives, l’état des nappes et des rivières est sous haute surveillance.

Le débit de la Loire, dont la majorité de la population du département dépend pour l’eau potable (ainsi que d’autres départements), est passé en-dessous du seuil d’alerte de 127 m3/s. Le captage d’eau potable de Genneteil également nécessite une vigilance particulière. Seuls la Sarthe, la Mayenne et le Loir ont montré une amélioration temporaire à la faveur des pluies en amont et des restrictions.
Or les cultures ont encore à ce stade un besoin important en eau, et des arrêts d’irrigation pourraient causer des pertes de production très marquées (en quantité et qualité). La Chambre d’Agriculture et la FDSEA poursuivent leur travail, bassin par bassin, pour obtenir la poursuite de l’irrigation partout où la situation le nécessite et le permet. Dans un contexte de hausse des charges, et de tensions sur les produits agricoles, cette mobilisation est cruciale.
Faire connaître vos besoins
La connaissance des prélèvements et besoins est indispensable pour ce travail de négociation avec l’administration. Pour cela, une enquête est en ligne sur le site de la Chambre d’Agriculture. Elle est destinée aux irrigants hors gestion collective (dont les prélèvements sont déjà connus). L’administration souhaite aller vers dérogations accordées uniquement aux irrigants ayant fourni les informations nécessaires, via une demande collective portée par la Chambre d’Agriculture. Ce sera le cas déjà cette semaine pour les eaux souterraines sur le bassin du Layon et Sud-Loire en eaux souterraines.
Des contrôles en cours
L’office français de la biodiversité (OFB) a réalisé des contrôles et des verbalisations, et va poursuivre dans les semaines à venir. A la suite du constat, les procédures sont pilotées par le procureur de la République. Elles conduisent à des transactions pénales : l’irrigant paie une amende, ou est jugé au tribunal s’il refuse l’amende. Dans les cas les plus graves, une saisie du matériel d’irrigation peut être réalisée. L’administration peut également refuser les dérogations demandées par la suite.
Pour connaître les restrictions liés à l'usage de l'eau, les irrigants sont invités à consulter le site www.maine-et-loire.gouv.fr